Le vélo devrait être le meilleur ami du coureur à pied !!
La course à pied est un sport qui sollicite beaucoup l’organisme avec une contrainte mécanique égale à 3 fois le poids du corps qui à chaque foulée « remonte » du bas en haut du squelette osseux et articulaire : pied, jambes, bassin, dos ; si bien que les soucis de « carrosserie » sont nombreux : tendinopathies, lésion musculaires, aponévrosite plantaire, périostite, lombalgies, sciatique, etc.
Le vélo est un sport porté donc moins traumatisant. Les triathlètes et duathlètes savent bien que course à pied et vélo sont compatibles !
Au niveau de l’entraînement on peut parfaitement travailler le foncier (aérobie), avec de longues sorties à vélo ; travailler la résistance avec des efforts fractionnés ; et la puissance en travaillant dans les « bosses », avec l’intérêt de muscler les quadriceps sans contrainte. Autre avantage : le pédalage maintient les chevilles dans l’axe, donc pas de risque d’entorse ; on conseillera par exemple un travail sur vélo après une entorse de cheville, ça complète très bien le travail que propose le kiné ; également après une lésion d’un mollet ou une tendinopathie d’Achille. Un coureur à pied qui est volontiers victime de périostites tirera beaucoup de bénéfice à inclure des séances de vélo dans sa préparation.
On peut associer des sorties sur route et/ou des séances de home-trainer, et pourquoi pas du vélo elliptique, encore moins traumatisant. Le coureur à pied type marathon peut choisir l’entraînement sur route, ou le VTT qui permet de mieux travailler le fractionné et la puissance (par exemple pour un coureur qui pratique des trails vallonnés)
Toutefois les contraintes musculaires de la course à pied et du vélo sont différentes si bien que les entraînements à pied doivent représenter l’essentiel de la préparation ; également sur le vélo le cœur bat moins vite qu’en course à pied.
Ma pratique de la médecine du sport m’amène aussi à conseiller une ou des sorties vélo les jours qui suivent un marathon par exemple, pour mieux récupérer, sans contraintes mécaniques.
L’intérêt pour le mental du coureur à pied est évident : rien de plus lassant (avec un risque d’addiction …) que d’accumuler les bornes à pied sur du bitume ; cette diversification de l’activité est donc très intéressante. De même que la pratique du vélo permet de s’éloigner plus qu’en course à pied et donc souvent de découvrir des paysages diversifiés.
Deux obligations majeures pour la pratique du vélo : un casque qui tient la route, et des gants de qualité.
Un impératif : acheter du bon matériel, de bonnes chaussures, un cuissard de qualité et se faire bien conseiller pour que le vélo soit parfaitement adapté à la morphologie, sinon … attention aux tendinopathies surtout au niveau des genoux.
Pour la nutrition, rien de particulier, juste si la sortie vélo dépasse une heure il faut boire régulièrement, de l’eau plate avec un peu de sirop ; et l’été penser à ajouter un peu de sel ; sur une longue sortie foncière il faut manger régulièrement : des pâtes de fruits et/ou des barres de céréales.
Donc, amis coureurs à pied, adoptez le vélo : moins traumatisant, intérêt dans la préparation physiologique et musculaire, et ça égayera vos plans d’entraînement !!
Sur un autre site vous trouverez des séances de sophrologie à télécharger, à destination du sportif, pour préparer un objectif, travailler la concentration et la motivation, des séances pour revenir d’une blessures, des exercices et conseils pour mieux dormir et bien récupérer.
Merci à vous tous pour votre fidélité sur ce site de conseils en médecine du sport et en nutrition du sport, un site qui se limite, et c’est déjà pas mal ! à apporter des conseils pratiques, des conseils de terrain.
bien à vous, Jean-Jacques