Commotions cérébrales en rugby, conduite à tenir devant un KO
Cette vidéo d’un match de rugby est terrifiante …. Cette vidéo est sur Youtube, elle est donc dans le domaine public, j’ai repris le lien ; je peux la retirer de mon article si besoin
Les médias se sont emparés du dossier à la frontière du sport et du médical, ce qui probablement fait avancer les choses ; mais la médecine du rugby réfléchit depuis longtemps à la prévention et aux conséquences de la commotion cérébrale, qui concerne des milliers de joueurs tous les ans, quel que soit l’âge, quel que soit le niveau sportif, amateurs comme professionnels.
Certains joueurs sont handicapés à vie ; mes propos ne sont pas destinés à émettre un jugement sur ce sport, mais la réflexion pourrait être la suivante :
-Redonner un vrai sens aux aspects tactiques avant de chercher à transformer les joueurs en bêtes de foire de plus de 100 kg qui courent le 100m en 10 secondes … Programmes de musculation, compléments nutritionnels ? Voire plus ? Peut-on fixer une limite au surarmement apparu depuis la professionnalisation de ce sport ?
-Les médecins du rugby ont mis en place un « protocole commotion cérébrales » très structuré, tout à fait remarquable, qui permet une conduite à tenir médicalement adaptée, pour la santé du sportif, dès la survenue du « ko » sur le terrain. Le dosage sanguin de la « protéine S100 béta » en début de saison sportive, puis dès un accident cérébral permet d’évaluer le retentissement cérébral du choc, et la reprise n’est autorisée que si le taux de ce paramètre sanguin est revenu à la normale.
-Aux Etats-Unis des autopsies ont été réalisées chez des joueurs de foot américain, qui ont retrouvé des lésions cérébrales chez plus de 90% des joueurs, alors que les examens « classiques » (angio IRM en particulier) étaient normaux … Il semble donc que l’imagerie cérébrale (IRM) ne suffise pas à juger des conséquences d’une commotion cérébrale.
-Il faut que le rugby se pose les bonnes questions, mais aussi d’autres sports sont concernés : au premier lieu desquels la boxe, mais aussi le cyclisme avec des chutes qui surviennent pendant les courses ou à l’entraînement. Les médecins sont concernés, mais aussi les parents ; et sur le terrain les entraîneurs et les arbitres.
Cet article n’a comme seul objectif de poser un débat, certainement pas de juger ; mais le médecin se doit de penser d’abord à la santé du sportif, même si le public cherche à vivre des sensations ; les jeux du cirque et les gladiateurs, cela appartient au passé …
Ainsi que je le précise sur tous mes articles, mes conseils se conçoivent uniquement en complément de ce que votre médecin, votre entraîneur vous dispensent comme conseils et soins ; la médecine à distance n’est pas performante, avec des risques d’erreur.
Bien à vous, et un grand merci pour votre fidélité sur ce site de conseils en médecine et en nutrition du sport : 7 à 8000 connexions par jour, bientôt 11 millions de visiteurs depuis la naissance de ce site.
Jean-Jacques
—Mon webmaster gère également un site de séances de sophrologie sur lequel j’enregistre moi-même des séances, à destination du sportif, mais aussi du non sportif ; pour découvrir cet outil qu’est la sophrologie ; une séance gratuite de sophrologie est proposée sur ce site ; de nombreux thèmes sont traités :
Pour le sportif : comment gérer le mauvais stress, comment bien se préparer pour une compétition, un objectif, comment gérer les périodes d’indisponibilité sur blessure, comment mieux récupérer après l’effort, conseils et séances pour mieux dormir pour bien récupérer, comment optimiser la concentration et les réflexes, comment gérer le décalage horaire, etc. etc.
Pour le non sportif : comment lutter contre la migraine, l’énurésie, la colopathie fonctionnelle, comment apaiser le stress, comment mieux préparer un concours ou un examen, comment surmonter les épisodes de fatigue, comment mieux dormir, etc. etc.
Une participation modique est demandée pour télécharger les séances, pour couvrir les frais de fonctionnement du site.