Voici une vidéo qui détaille le contenu d’un contrôle anti-dopage :
ASTHME, SALBUTAMOL (Ventoline), SALMETEROL (Sérévent), corticoïdes inhalés: ce qu’il y a de NOUVEAU en matière de règlementation anti-dopage
ATTENTION: cet article a été “relooké” sous la forme de données
récentes que je développe dans 4 NOUVEAUX ARTICLES rédigés en mai
2014 : http://www.medecinedusportconseils.com/2014/05/19/asthme-et-sport-generalites/
VENTOLINE, SEREVENT, CORTICOIDES inhalés: nouvelle règlementation anti-dopage : depuis janvier 2010,
CES MODIFACATIONS NE CONCERNENT QUE LES SITUATTIONS SUIVANTES :
En cas de traitement par …
- Ventoline (= Salbutamol)
- Ou Sérévent(= Salmétérol)
- Ou utilisation séparée de Ventoline et un Corticoïde inhalé
- Ou utilisation séparée de Sérévent et d’un corticoïde inhalé
- OU utilisation seule d’un Corticoïde inhalé
- OU utilisation d’un produit associant du Sérévent et un Corticoïde (il s’agit UNIQUEMENT du SERETIDE 250 ou 500, en inhalations ou en diskus)
… il n’est plus nécessaire de solliciter une « AUT » (Autorisation d’Usage Thérapeutique qui demande un bilan avec des examens beaucoup plus structurés), une simple « déclaration d’usage » suffit, qui est à adresser à l’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) Un formulaire officiel est à télécharger sur le site de l’AFLD pour cette « déclaration d’usage » http://www.afld.fr/
Cette déclaration d’usage est rédigée par un médecin, accompagnée du courrier d’un Pneumologue qui atteste avec des arguments cliniques bien détaillées que le sportif présente un asthme et qui détaille le traitement prescrit ainsi que sa durée, les posologies etc. Le sportif adresse ce certificat à l’AFLD et une copie à sa fédération nationale ; et s’il participe à des compétitions internationales (même s’il ne participe qu’à une seule compétition internationale dans l’année) à sa Fédération Internationale et à l’AMA (ADAMS), les sportifs connaissent les adresses et coordonnées de ces Instances. En cas de contrôle positif le sportif devra alors justifier de la réalité de son asthme avec si possible la capacité de fournir des courbes de spirométrie : « EFR »
Je rappelle qu’un sportif peut faire l’objet d’un contrôle anti-dopage en compétition mais aussi à l’entraînement.
L’AFLD est une structure INDEPENDANTE et sa mission est essentielle pour préserver aussi la spécificité d’une logistique antidopage … indépendante, malgré les pressions … mais c’est un autre débat …
Le Salbutamol et le Salmétérol sont toujours interdits en utilisation détournée et à des concentrations supérieures à 1000 nanogrammes par millilitre dans les urines. Mais à une utilisation normale pour soigner son asthme le sportif sera en dessous de cette limite. Cette limite de 1000 nanogrammes par millilitre permet donc de faire le tri entre les tricheurs et les vrais sportifs asthmatiques.
POUR TOUTES LES AUTRES TRAITEMENTS pour l’asthme que ceux que je viens de décrire la règlementation exige toujours la rédaction et l’envoi d’une « AUT »
++++++++++ RAPPELS « asthme et sport » :
« Bien, Madame ; je viens donc d’examiner votre fils, restez assise car j’ai 2 nouvelles à vous annoncer : commençons par la mauvaise nouvelle : votre fils fait de l’asthme. Terminons par la bonne nouvelle : il pourra faire du vélo à un haut niveau … »
« Dis, Champion, pourquoi tu tousses ?
De nombreux internautes m’ont demandé de rédiger un article « sport et asthme » Il s’agit effectivement d’une problématique essentielle, et je vous propose de lire très attentivement cet article, si possible … jusqu’au bout; il en va de l’intérêt de nombreux sportifs car de nombreuses notions sont méconnues.
Tout le monde sait que de nombreux sportifs qui ont marqué l’histoire du sport étaient asthmatiques ; un exemple souvent cité : Mark SPITZ et ses 7 médailles d’or.
De nombreux sportifs qui pratiquent des sports d’endurance comme le cyclisme, les courses longues distances, des activités en ambiance froide (ski, hockey sur glace, patinage) présentent des symptômes semblables à ceux rencontrés dans la maladie asthmatique.
J’ai la chance de travailler régulièrement avec le Docteur Jean MEDELLI qui dirige l’Unité de Physiologie de l’effort au CHU d’Amiens, et une étude très étayée sur l’asthme d’effort a été menée, étude qui a fait l’objet d’une publication scientifique internationale: (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16823362) ; sans conteste ces travaux ont fait progresser les acquis sur cette problématique de l’asthme du sportif; lors de ce travail je me suis inscrit comme acteur de terrain (entre autre en réalisant de très nombreux enregistrements spirométriques sur le terrain, avant, pendant et après l’effort; essentiellement dans le sport cycliste, mais aussi dans d’autres sports comme la natation) Le Docteur MEDELLI qui a dirigé ce travail a apporté ses connaissances scientifiques, les centaines de dossiers de sportifs de haut niveau qu’il suit depuis longtemps au niveau physiologie de l’effort, des outils statistiques et sa logistique de laboratoire.
Ce médecin fait partie des chercheurs qui ont tenté de préciser les mécanismes par lesquels apparaissent ces symptômes responsables d’un handicap sur la performance, mais aussi et surtout sur la santé ; et le rôle premier du médecin est de veiller à la santé des sportifs dont il assure le suivi. Certains mécanismes semblent identifiés dont je fais la synthèse ci dessous :
- Les bronches sécrètent pendant l’effort des « médiateurs de l’inflammation » dénommés « leucotriènes » qui pendant l’effort obstruent le calibre des bronches (comme un tuyau qui se bouche un peu)
- Le sportif s’entraîne, fait de la compétition, il n’est donc pas au repos ; au repos on ventile ainsi : une fréquence respiratoire entre 6 et 15 par minute pour une ventilation d’air de 3 à 5 litres par minute ; pendant un effort maximal : la fréquence respiratoire peut atteindre 45 par minute avec une ventilation de 70 à 100 litres par minute ! On « brasse » donc 20 fois plus d’air pendant l’effort !! C’est énorme ; et comme les pollens, les déchets polluants émanant des gaz automobiles, di bitume, des fumées d’usine (etc. etc. ….) empoisonnent de plus en plus l’air ambiant de nos villes comme de nos campagnes, et bien …. tout à fait logiquement le sportif va respirer pendant son footing, sa sortie à vélo etc. 20 fois plus de pollens (allergisants) et de produits toxiques (qui « agressent » les bronches) et donc …. les bronches s’abiment et se spasment … exemple le promeneur allergique qui longe tranquillement un champ de colza présentera une réaction moyenne, le jogger ou le cycliste qui longe ce champs présentera une réaction décuplée. A ce propos…. Il « serait bien » de se déplacer à vélo en ville … oui, d’accord, mais pour respirer les gaz d’échappement dans les embouteillages, ça se discute (et je ne parle pas du casque, du gilet jaune rétro-réfléchissant qui devraient être portés …) j’ajoute que cette quantité d’air qui arrive trop vite dans les bronches pour parvenir aux alvéoles pulmonaires n’a pas le temps d’être humidifiée ni réchaufféepar le passage au niveau du pharynx, des fosses nasales (un cycliste respire par la bouche, il perd donc le « filtre » des fosses nasales), des bronches, et cela favorise aussi le spasme de la bronche ; et c’est surtout le cas si l’air est sec et froid. D’autres hypothèses peuvent être discutées : le rôle agressif du Chlore chez le nageur, les polluants produits par les resurfaceuses (patinage, hockey sur glace)
- Le sportif de haut niveau qui est allergique (et 80% des sportifs allergiques peuvent présenter un asthme d’effort, à condition toutefois qu’on recherche ce handicap respiratoire …) se déplace régulièrement, il prend l’avion, il peut arriver dans une région où il se trouve exposé brutalement à des allergènes avec lesquels il n’était pas en contact dans sa région (pollens, graminées ; il existe un « calendrier » pollinique, chaque région voit apparaitre les pollens et graminées à des périodes différentes) ; s’il dort à l’hôtel il peut être allergique à une moquette, une tenture murale, les acariens (meubles, matelas), l’humidité avec moisissures dans la chambre. Un de mes conseils pour un sportif allergique : il doit toujours se déplacer avec SON oreiller, une housse anti-acariens pour l’oreiller et le matelas ; attention à la clim dans les chambres ; refuser une chambre fumeur, une chambre humide ; ne pas laisser la fenêtre ouverte si la chambre donne sur un espace de verdure avec des arbres en périodes d’agression pollinique.
- Le facteur stress ne doit pas être négligé, plus volontiers chez le patient asthmatique ; sur le terrain je l’ai souvent constaté. Des sportifs pouvant présenter une crise en pleine nuit alors que la compétition va se dérouler dans quelques heures.
Débat polémique : Il y a encore peu de temps, les médecins avaient vite fait de considérer comme évidente l’équation « sportif asthmatique = sportif dopé » Il est vrai que le recours au Salbutamol (« Ventoline ») à des doses élevées optimise le gain musculaire (effet anabolisant), et il est vrai que certains sportifs utilisaient cette méthode à des fins de dopage et non pas de traitement. MAIS actuellement les tests anti-dopage permettent de DOSER la quantité de produit anti-asthmatique inhalé, il est donc possible de faire la différence entre un sportif qui se soigne et un sportif qui se dope. Certains « experts » s’offusquant même sur un autre débat: « il est criminel de laisser des sportifs asthmatiques pratiquer du sport avec de grosses charges d’entraînement » Alors que la question devrait être: que peut-on leur proposer pour se soigner… Quel médecin a le droit de s’ériger en donneur de leçons pour « interdire » ?? Même si, ne vous inquiétez pas, autant et même plus qu’un autre je suis conscient de la nécessité de préserver la santé des sportifs. Le débat était et reste encore pour certains polémique ; il existe encore des médecins pneumologues qui refusent de voir en consultation des cyclistes ! Mais en fait quelle est la mission du médecin : Interdire ? Décider pour les autres ? Gérer la vie et les choix de ses patients ? Non, à mon sens le rôle du médecin est d’expliquer encore et encore, ensuite le patient fait son choix, et surtout on se doit de lui proposer un suivi médico-sportif éthique, cohérent, ayant pour unique objectif de préserver sa santé, éloigné des notions de « pensée unique » et « d’affirmations dogmatiques » qui sont de mise dans certains milieux, milieu du sport compris. Je note aussi que certains médias, absolument pas qualifiés pour disserter sur une problématique purement médicale et physiologique, ont « mis le feu » à cette suspicion « asthme = dopage », entretenant de façon malsaine le débat, culpabilisant certains sportifs, et ……. mettant curieusement en avant certains sports, ……. dans quel intérêt ?
Ce qui est clair et démontré :
- Un patient asthmatique ira mieux s’il fait du sport ; surtout s’il s’agit de sports d’endurance pratiqués à allure moyenne (marche, vélo, footing, natation) et si les charges d’entraînements sont raisonnables.
- Un sportif de haut niveau, amateur ou professionnel, soumis à de grosses charges d’entraînements va voir progressivement se dégrader sa fonction respiratoire au fur et à mesure des années ; ce sportif doit bénéficier d’un suivi spécialisé, proposé par des médecins qui maitrisent parfaitement la relation asthme/sport. Je connais un médecin national d’une fédération qui dit avec raison que l’on peut alors parler, pour l’asthme induit par l’effort, de véritable maladie professionnelle.
Ce qu’il est « triste » de constater : la méconnaissance et surtout le peu d’intérêt de la part de nombreux médecins pour mettre en place le diagnostic de l’asthme d’effort ; un bilan spirométrique (mesure des volumes respiratoires à l’inspiration et à l’expiration) n’a AUCUN intérêt s’il n’est réalisé que dans le cadre d’une consultation chez un sportif au repos ; et même souvent la conclusion est que le sportif respire parfaitement bien puisqu’il possède bien sûr une capacité inspiratoire très au dessus de la normale, le pneumologue concluant ainsi : « vous n’avez pas d’asthme, tout au contraire …. »
La réalité :
Le diagnostic d’asthme doit AVANT TOUT être un diagnostic CLINIQUE, ESSENTIELLEMENT basé sur les données de l’interrogatoire : antécédents allergiques familiaux (asthme, rhinite, eczéma), antécédents allergiques personnels, recherche des facteurs qui déclenchent (froid, départ brutal, saison pollinique, stress, etc. etc. etc.), laisser au sportif le temps nécessaire de bien décrire ses symptômes (ça va plus vite de jeter un coup de stéthoscope « vite fait »): gêne ressentie, à quel moment de l’effort, description de la « gêne » (exemple: « en montant une bosse j’ai l’impression d’avoir une barre qui m’empêche de respirer et je suis vite dans le rouge »), notion très souvent retrouvée d’une toux après l’effort : « ça me gratte dans la gorge, des fois tout de suite après l’effort, mais aussi quelquefois une heure après, je tousse sans cracher »
ATTENTION: depuis la rédaction de cet article la règlementation anti-dopage a été modifiée en janvier 2010; rapportez-vous à l’article http://www.medecinedusportconseils.com/2010/03/10/asthme-et-salbutamol-ventoline-ce-quil-y-a-de-nouveau-en-matiere-de-reglementation-anti-dopage/que j’ai mis à jour le 14-7-2010 (ensuite la règlementation évoluera peut-être encore, si bien que je ne valide QUE les informations jusqu’à cette date du 14-7-2010.
Ensuite je ne détaille pas : le patient doit être adressé dans une structure qui va réaliser un test d’effort, corrélé à la mesure des débits respiratoires avant et après l’effort ; et si besoin un « test de provocation » (test à la « Métacholine ») sera demandé pour affirmer le diagnostic d’asthme d’effort.
ATTENTION !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! bien lire ce qui suit
Trop de sportifs, et c’est d’observation quotidienne, se voient proposer des traitements pour l’asthme qui contiennent des substances interdites par la règlementation anti-dopage : bronchodilatateurs comme la Ventoline et de nombreuses autres substances inhalées ; corticoïdes inhalés ; ou encore produits inhalés qui contiennent un corticoïde et un bronchodilatateur. Les médecins qui prescrivent ne connaissent pas la liste des produits interdits ; il n’est absolument pas question de les critiquer ; c’est la responsabilité du sportif de TOUJOURS préciser au médecin qu’il fait du sport et qu’il est licencié dans une Fédération. La signature de la licence sous-entend que le sportif respecte les règles anti-dopage ; c’est le sportif qui sera inquiété en cas de contrôle positif. L’AFLD (Agence Française de Lutte contre le Dopage) qui est une Organisation indépendante qui détaille très précisément la procédure que doit suivre un sportif asthmatique. Ce sportif doit IMPERATIVEMENT adresser soit une simple “déclaration d’usage”: cf http://www.medecinedusportconseils.com/2010/03/10/asthme-et-salbutamol-ventoline-ce-quil-y-a-de-nouveau-en-matiere-de-reglementation-anti-dopage/; soit un dossier complet à l’AFLD, dossier qui doit contenir de nombreuses pièces médicales ; c’est ce que l’on appelle un dossier d’ « AUT » (Autorisation d’Usage Thérapeutique ») Liens : http://www.afld.fr/ Plusieurs fichiers sont à télécharger, c’est au sportif de voir cela avec son médecin traitant ; concevez bien que je mets en ligne ces informations en fonction de la règlementation émise par l’AFLD à ce jour (14-7-2010) ; AU 1er JANVIER 2010 la règlementation a été modifiée: pour le SALBUTAMOL (Ventoline) et le SALMETEROL (Sérévent) une simple “déclaration d’usage” est à adresser à l’AFLD (cf afld.fr) Il appartient bien sûr au seul sportif de s’enquérir d’une éventuelle modification de ces règlements s’ils sont modifiés. Tout sportif qui n’aura pas adressé son « AUT » (ou sa “déclaration d’usage”) puis reçu l’accord écrit de l’ « AFLD » sera déclaré positif à l’issue d’un contrôle anti-dopage s’il a été amené à consommer un traitement pour son asthme. Cet accord écrit de l’ « AFLD » est à présenter au médecin contrôleur lors de tout contrôle anti-dopage, et je rappelle qu’un contrôle anti-dopage peut survenir en compétition mais aussi à l’entraînement, quelque soit le niveau sportif ; le seul fait d’être licencié dans une Fédération Sportive expose à la possibilité d’un contrôle anti-dopage.
++Ce que je conseille ++
Consultez régulièrement votre médecin traitant et un pneumologue, voire un allergologue.
Bien suivre votre traitement.
Ne pas hésiter à recourir à de la kinésithérapie respiratoire : trop nombreux sont les sportifs (même ceux qui ne sont pas asthmatiques) qui ne savent pas respirer pendant l’effort. Certains OSTHEOPATHES expérimentés et qui connaissent bien le mileiu du sport proposent d’excellents protocoles pour optimiser la fonction respiratoire car on ne repire pas qu’avec ses bronches; je ne détaille pas.
Respectez la réglementation anti-dopage qui n’est pas là pour vous « casser » mais tout au contraire pour vous protéger de ceux qui trichent et qui maintenant peuvent être détectés.
Echauffement attentif et progressif, surtout si le temps est sec et froid. ou au contraire très chaud et “étouffant” l’été.
Consultez votre médecin pour un traitement préventif anti-allergique AVANT les signes d’allergies aux pollens ou graminées (une fois les symptômes installés le traitement marche moins bien) RAPPEL: le Solupred comme tous les corticoïdes par voie générale est interdit autant à l’entraînement qu’en compétition.
Quel traitement prescrire : ce site n’est pas un lieu de prescription et je ne répondrai à aucune question sur ce sujet, la médecine à distance ça n’existe pas (enfin, pas encore…)! Faites confiance à votre médecin traitant qui vous connait bien.
Enfin, un sport est contre-indiqué (prendre si besoin l’avis d’un Pneumologue): c’est la plongée. également un cavalier qui présente des allergies à la paille, au foin, et aux poils de cheval devra renoncer à son sport, son médecin ne signera probablement pas son certificat de non-contrindication à la pratique de l’équitation.
Cet article est long, mais il me semblait essentiel d’aborder l’asthme chez le sportif ce façon complète, même si j’ai essayé d’être clair avec un langage de terrain.
Dr. Jean-Jacques Menuet médecine et nutrition du sport
EXAMENS, REVISIONS, STRESS: quelques conseils
comment optimiser des révisions : quelques conseils en particulier pour gérer le stress. De nombreux élèves signalent leur difficulté à lutter contre le stress, les révisions sont perturbées par la peur de l’échec, dans les derniers jours plus rien ne rentre, tout se mélange, le sommeil est perturbé … Vous trouverez dans cet article des conseils utiles pour lutter contre le stress avant le bac ou un examen, des conseils de bon sens. Bonne chance !
En aucun cas je ne m’autorise à « coacher » un patient ou un sportif, je me limite à lister des conseils, et chacun peut puiser dans ces conseils ce qui lui paraît intéressant et utile. Tout au plus je me permets de « guider » Les décisions de chaque étudiant (« j’arrête mes études, je reporte à la session suivante », etc. etc.) sont par définition personnelles et appartiennent à l’étudiant, même si quelque part je me permets de penser que fuir une problématique, quelle qu’elle soit, ce n’est pas une expérience positive. Et on apprend de toute expérience même (et surtout) si elle est difficile. Voici donc quelques conseils et idées, résultats de mon expérience après avoir pris en charge de très nombreux étudiants et sportifs (lesquels sportifs rencontrent les mêmes « soucis »), et en ayant beaucoup échangé avec des enseignants et psychologues. Continue reading
CYCLISME: comment gérer un contre la montre, nutrition et conseils
Article remis à jour le 03-05-2013
Bien évidemment ce protocole doit être testé à plusieurs reprises lors d’entraînements de simulation. Tout comme tu ne mets pas de nouvelles chaussures le jour d’une course.
Ce protocole tient compte de mon expérience mais surtout de l’expérience des coursiers qui me confient leur suivi médico-sportif ; également de mon expérience sur le terrain lors de ma présence dans le milieu pro depuis de nombreuses années.
Jean-Jacques Menuet,
–site de conseils en médecine et en nutrition du sport: http://www.medecinedusportconseils.com/
–site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/
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La veille pour optimiser la qualité du sommeil: LIRES CES CONSEILS SIMPLES:
–> également si besoin tester une séance de sophrologie: http://www.seance-sophrologie.com/categorie/13/qualite-sommeil-sportif
Hypothèse départ vers 9-10h : Petit déjeuner vers 6h = pâtes ou riz (le riz est plus digeste que les pâtes, de plus en plus de coursiers préfèrent manger du riz) + jambon ; pas de Gruyère ; une petite cuillère à café d’huile d’olive sur les pâtes ou le riz ; une tranche de pain aux céréales (à faire griller pour une meilleure digestibilité) ou une biscotte aux céréales ; un petit pot de compote pour terminer ; éventuellement un café mais comme boisson chaude je recommande plutôt du thé vert, peu infusé; éviter les céréales complètes et les fruits pour ne pas apporter trop de fibres qui vont ralentir la digestion; ce petit déjeuner doit être terminé 2h30 à 3h avant le début de l’échauffement. Si ton départ est très tôt : limiter ce repas à un bon 1/3 de « gâteau du sport » (le GATOSPORT OVERTIMS, qui propose plus de 15 parfums ! mais qui doit être cuit en respectant bien les conseils détaillés sur l’étiquette), prendre le temps de manger HYPER tranquille : “no stress” !! Il est important d’avoir tout préparé la veille: le sac, la tenue: si le sac est bien rangé le mental est bien rangé aussi ! Hypothèse départ fin de matinée : le même petit déjeuner vers 8h puis consommer la « boisson d’attente » cf. l’article http://www.medecinedusportconseils.com/2009/10/23/la-boisson-dattente-et-dautres-techniques-pour-gerer-le-stress/ puis manger une barre protéinée une heure avant l’horaire du départ (la gamme OVERSTIMS propose des barres qui contiennent 25% de protéines ; également chez Décathlon : les barres protéinées « Aptonia 35 ») La gamme OVERSTIMS propose aussi une boisson d’attente toute faite. |
Pendant l’échauffement : rouler sur route une vingtaine de minutes, puis 20 à 40 minutes de home-trainer en fractionnant sur le final ; le but de l’échauffement est de dilater les artères qui nourrissent le muscle cardiaque et les muscles des jambes, d’augmenter la fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire, de monter la température du corps, d’élever le taux des hormones de l’effort, et de stimuler le mental si pendant cet échauffement tu sais visualiser des images positives (confiance, détermination, bonne gestion tactique, te représenter « plus fort que la douleur » sur le final, visualiser les passages techniques, etc.) Tu dois savoir que s’il y a plus de 12-13 minutes entre la fin de ton échauffement et ton départ tout le bénéfice de ton échauffement est annulé. Donc il faut tout faire pour diminuer ce délai, ou alors un home-trainer doit être placé pas loin de la rampe pour tourner à nouveau les jambes juste avant ton départ. Pendant cet échauffement boire un petit peu par un petit peu ta boisson de l’effort (boisson du commerce si possible à PH neutre exemple HYDRIXIR OVERSTIMS; ou encore de l’eau plate avec un peu de sirop de fruits + 2 pincées de sel car pendant cet échauffement tu transpires donc tu perds du sel) ; 12 minutes avant ton départ : tu prends un tube de concentré de glucose (il existe des tubes qui contiennent un peu de caféine, ça peut “booster” un peu, mais ça reste un choix individuel, qui devra avoir été testé lors de simulations sur des entraînements; OVERSTIMS propose des tubes de “Caféin’gel” qui contiennent bien sûr un sucre booster mais aussi 75mg de caféine; et tu rinces BIEN la bouche avec un peu d’eau plate sinon le gel va coller dans la bouche et l’œsophage); si les jambes sont un peu dures, tu laisses fondre sous la langue 10 granules d’Arnica 5CH 30 minutes avant ton départ ; pendant ton échauffement : tu peux écouter avec un casque une musique qui « pulse », que tu connais bien, jusqu’à ton départ. Certains coursiers ont pour habitude de mettre un peu d’huile « Olbaze » ou de l’ “essence algérienne” sur 2 morceaux de coton qu’ils mettent dans les narines pendant la fin de l’échauffement, et de boire une toute petite gorgée (l’équivalent d’une cuillère à café pas plus) de « Glycérine mentholée à 1 ou 2%” juste avant de monter sur la rampe (ne pas confondre avec la Nitroglycérine !!!); il faut garder en bouche quelques secondes cette glycérine avant de l’avaler juste sur la rampe : l’Olbaze ou l’essence algérienne ça sert à dilater les voies aériennes nasales, la Glycérine mentholée à stimuler la dilatation bronchique et à mieux respirer. Bien évidemment ces 2 produits devront d’abord avoir été testés lors d’entraînements.
Pendant le CLM : on va prendre 3 hypothèses : 1/ une distance de moins de 20 kms ; 2/ une distance qui représente 40 minutes d’effort ; 3/ une durée de 60 minutes (cela ne concernera que le haut niveau) 1/ moins de 20 km: il n’est pas utile de mettre de bidon sur le vélo. Ou alors ne remplir que le quart d’un bidon, juste pour boire 2-3 gorgées à mi-course (eau plate ou sirop ou Hydrixir Overstims) J’évoque les produits OVERSTIMS car ils ont un “PH neutre” c’est à dire qu’ils ne n’apportent pas d’acide dans l’estomac donc ils sont mieux tolérés pendant l’effort. 2/ 20 à 30 km: tu pars avec un bidon de 500ml que tu remplis aux 2/3; toutes les 10 minutes environ tu prends 2-3 gorgées (dans un endroit où tu peux boire facile, pas en grimpant une bosse !) de ta boisson de course (boisson du commerce peu concentrée exemple HYDRIXIR OVERSTIMS ou eau avec un peu de sirop de fruit et 2 pincées de sel); ça peut être aussi de l’eau pure, plate, à toi de voir, mais dans ce cas-là il faut reprendre un tube de concentré de glucose un peu avant la moitié du parcours. 3/ plus de 30 km: tu pars avec un bidon plein; toutes les 10 minutes tu consommes 2-3 gorgées de ta boisson ce qui va représenter un bidon de 500ml (ou 750ml s’il fait très chaud); à mi course tu prends un tube de gel de glucose. |
Dès l’arrivée : tu roules tranquille 5 bonnes minutes, en buvant 250ml de Vichy Saint Yorre un petit peu par un petit peu pendant ces 5 minutes ; puis boire en 10-15 minutes (pas « tout d’un coup » car après ce type d’effort l’estomac est en « vrac complet ») une boisson sucrée comme un bidon avec 3 centimètres de sirop de fruits + eau plate, ou encore tu bois 250 à 500ml (selon la durée de l’effort) d’une boisson de « récupération » : plusieurs marques proposées dans le commerce, dont “Hydrarécup” d’Aptonia chez Décathlon, “Recupelix” chez Overstim, “Recovery Drink” chez Wcup. Bien sûr ne pas oublier les étirements pour éliminer les « toxines » accumulées pendant cet effort qui s’est fait à plus de 90% de ta VO2max et qui a été très générateur « d’acide » dans les jambes. et bien boire jusqu’au coucher.
Le repas qui suit devra être « alcalin » c’est à dire ne comprenant pas d’aliments acides comme des tomates, du jus de tomate, de la viande rouge ; mais plutôt de la viande blanche ou du jambon ou de la volaille ; un peu de crudités plutôt assaisonnées avec du citron (qui n’est pas du tout acide, tout au contraire), un peu de légumes verts cuits avec un peu de pâtes ou de riz ou de pommes de terre (un plat super alcalin c’est un mélange de purée de pommes de terre et de purée de carottes !); en dessert plutôt de la compote de fruits. Puis bien boire et s’étirer jusqu’au coucher. Un conseil: ne jamais se dire “le chrono c’est pas mon truc, je vais le faire en dedans“; car on progresse toujours en chrono tout simplement parce qu’on progresse toujours quand on apprend à “se faire mal à la gueule“; seule exception bien sûr: les courses par étapes où le coursier non spécialiste des chronos va chercher à garder du jus pour la demi-étape de l’après-midi ou l’étape de lendemain. Dernier conseil: plus la distance est longue plus l’échauffement doit être court (30 minutes peuvent suffire): pas question de perdre 2 litres d’eau pendant l’échauffement avant un chrono de 40 bornes sous la cagna!! Et plus le chrono est court (prologue par exemple, parfois de 2 km!) plus l’échauffement est long et intense; logique !! Au final à chacun de connaître l’échauffement qui lui convient, il n’y a pas de recettes toute faites ! Enfin: pendant l’échauffement sur Home-trainer il est bien de se faire appliquer sur le visage, surtout s’il fait chaud, une bombe d’eau minérale pressurisée, puis l’assistant ventile le visage avec une serviette (ou un ventilateur); également appliquer une vessie avec un peu de glace régulièrement tous les 1/4 d’heure sur le front et la nuque: ça fait diminuer un peu la température du corps; par contre les maillots qui contiennent des poches avec un peu de glace au niveau des épaules, pour moi c’est du bidon complet (pour les “spécialistes” je me justifie: la courbe de dissociation de l’hémoglobine de Barcroft et le relargage de l’oxygène: ça ne peut se produire qu’avec l’élévation de la température !) N’hésitez surtout pas à émettre des critiques sur ce protocole que je vous propose et surtout à proposer vos « astuces » aux autres internautes ; l’objectif de ce site c’est aussi et surtout de faire partager les expériences de chacun d’entre vous. Un très grand merci pour votre fidélité sur votre site, vous êtes de plus en plus nombreux. Jean-Jacques Menuet, –site de conseils en médecine et en nutrition du sport: http://www.medecinedusportconseils.com/ –site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/ ———————– |
ATTENTION: la PSEUDO-EPHEDRINE fait maintenant partie des produits dopants
ATTENTION, un nouveau produit figure maintenant sur la liste des produits interdits ….. à lire ABSOLUMENT Continue reading
BOXE: informations médicales diverses
Il s’agit d’un document qui reprend une intervention médicale que l’on m’a demandé de structurer lors de ma présence aux championnats de France de boxe à Dijon, en février 2010
ATTENTION: sans le savoir tu peux être POSITIF lors d’un contrôle anti-dopage +++
ATTENTION DANGER … Continue reading
BOXE: 10 conseils pour gérer la journée du combat
On part de l’hypothèse que tu es certain d’être au poids …
BOXE: comment arriver au poids; attention DANGER si le poids est perdu trop vite, il faut s’y prendre longtemps à l’avance +++ …
BOXE : CONSIGNES pour arriver au poids sans prendre de risques pour sa santé… Continue reading
10 CONSEILS pour gérer les heures qui précèdent une séance d’entraînement par exemple de 18h à 20h
il faut arriver à l’entraînement avec des “réserves” de carburant, bien hydraté, et tenir compte du retour veineux Continue reading