football : les crampes causes, prévention

Jean-Jacques Menuet,

–site de conseils en médecine et en nutrition du sport:  http://www.medecinedusportconseils.com/

     –site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/

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Comment éviter les crampes chez le joueur de foot, voici une question fréquemment posée au médecin du sport …

Une crampe c’est une contraction musculaire involontaire et douloureuse ; j’aime donner au sportif cette autre définition : « une crampe c’est ton muscle qui t’envoie un texto pour te dire que tu n’as pas bien fait le job ». De très nombreuses causes peuvent déclencher l’apparition de crampes, notamment chez le joueur de foot Continue reading

le surentraînement : comment le détecter comment le prendre en charge

Le surentraînement

On pourrait le définir comme un mauvais équilibre entre les charges d’entraînement et de compétition d’une part, et la récupération mal cadrée d’autre part. La prévention du surentraînement constitue à mon sens l’aspect essentiel à prendre en charge dans le sport de haut niveau, mais aussi chez tout sportif soumis à des charges d’entraînement importantes. Continue reading

cyclisme: comment s’alimenter avant la course, pendant la course, puis après la course: nutrition course d’un jour

Cyclisme nutrition en course protocole printemps – été

 

Comment mieux dormir la veille d’une course, comment s’alimenter avant une course cycliste, que faut-il boire et manger pendant la course, que boire et manger après la course pour mieux récupérer, comment compenser les effets de la déshydratation, comment éviter les crampes et les fringales, comment gérer le stress éventuel avant la course, etc. : voici les nombreuses questions fréquentes qui me sont posées tous les jours lorsque mes amis patients cyclistes viennent me consulter. Voici des réponses simples, pour une stratégie de terrain. Mon expérience de près de 30 années dans le milieu cycliste professionnel et amateur m’a permis d’accumuler une certaine expérience. Continue reading

10 conseils pour lutter contre le grignotage, 10 astuces pour couper la faim

Voici 10 astuces et conseils pour ne pas grignoter, des conseils pour couper la faim et pour maigrir sans avoir faim.

lorsque vous avez faim c’est que votre taux de glycémie est trop bas; la tentation est grande de grignoter, et quand on a trop faim on perd la lucidité pour choisir ce que l’on va grignoter …

Le grignotage, en plus d’être mauvais pour la santé, est  l’ennemi des régimes et des alimentations équilibrées car il est souvent constitué d’aliments gras et ou sucrés. Découvrez mes 10 astuces santé anti-grignotage… : heureusement, il existe de nombreuses  astuces simples et faciles à adopter pour éviter le grignotage entre les repas

Dans cet article je développe des conseils adaptés pour maintenir stable le taux de la glycémie tout au long de la journée Continue reading

handball : conseils pour la nutrition quotidienne les entraînements et les matchs, prévention et suivi médical

NUTRITION ET HAND

sport

sport

Comme dans tous les sports il est fréquent qu’une alimentation mal adaptée au contexte du sport (alimentation de tous les jours, charges d’entraînement, compétitions) soit à l’origine de blessures, “coups de moins bien”, épisodes de fatigue, contre-performance. Si bien que des conseils nutritionnels adaptés peuvent trouver leur place dans l’environnement du joueur. Tout comme la médecine du sport (qui est la médecine de “l’homme en mouvement”) n’a rien à voir avec la médecine du patient sédentaire, la nutrition du sportif n’a rien à voir avec la nutrition de la personne sédentaire.

L’objectif de cet article est d’exposer des règles générales, dans un contexte “détendu”, sans “prise de tête”; mes conseils n’ont rien d’ “obligatoire”, à chaque joueur d’y trouver ce qui lui paraît correct et adapté pour lui. Bien sûr qu’en fonction de l’âge et du niveau sportif les consignes sont à moduler. Par exemple mes conseils pour la journée de match concernent plutôt les équipes qui évoluent à un bon niveau. Continue reading

conseils trucs et astuces efficaces pour augmenter naturellement le taux de testostérone chez le sportif ou le sujet sédentaire

Est-ce qu’il existe des vraies solutions efficaces pour augmenter naturellement le taux de testostérone : cette question est souvent posée par nos patients et nos sportifs : pourquoi, comment, comment ça marche ??

Quel est le rôle de la testostérone chez le sportif, mais aussi chez la personne sédentaire : la testostérone a bien sûr une action sur la libido et la « potentia », mais elle permet aussi le maintien de la masse musculaire, le maintien de la densité des os, la stimulation de la production des globules rouges par la moelle osseuse. Un “repère” classique d’un taux correct de testostérone est la qualité et la fréquence de l’érection matinale.

Son déficit expose à une libido défaillante, une baisse de l’humeur vitale avec parfois une composante de dépression, le stockage de graisses plus volontiers au niveau abdominal, une fatigue physique, de moins bonnes capacités de récupération chez le sportif, et surtout une perte de puissance physique mais aussi d’agressivité dans la gestion du mental.

Les solutions et conseils pour faire augmenter naturellement le taux de testostérone :

Prendre de la testostérone en se la faisant prescrire par un médecin ou en utilisant des circuits détournés comme des sites internet qui vendent des anabolisants dont de la testostérone : bien évidemment non, d’abord parce que médicalement c’est dangereux : ça favorise le déclanchement de certains cancers ; seuls certaines situations médicales parfaitement documentées peuvent bénéficier de la prescription de testostérone mais ce sera toujours sous la surveillance d’un médecin endocriet et consommer de la testostérone va freiner voire même suspendre la sécrétion naturelle de cette hormone ; et le sportif sera également … suspendu d’autant plus que les contrôles urinaires anti-dopage retrouvent très facilement la prise de testostérone.

Il existe certains produits naturels qui n’augmentent pas vraiment le taux naturel de testostérone mais qui semblent faciliter l’utilisation de la testostérone par le muscle, au repos comme à l’effort : l’arginine, l’acide aspartique, le tribulus ; également un produit homéopathique : l’Amphosca à l’Orchitine. Inutile d’aller fouiller dans la pharmacopée chinoise ou exotique chercher de la poudre de rhinocéros (50000$ le kilo … pour de la simple kératine…) ou de défense d’éléphant, c’est de la … tromperie et le sportif ne verra pas beaucoup d’action au niveau de sa trompe …

La nutrition peut faciliter la production naturelle de testostérone par l’organisme, à plusieurs niveaux :

Tout d’abord la synthèse de la testostérone se fait à partir de certaines graisses dont l’acide arachidonique. Sans détailler les mécanismes, une alimentation enrichie dans certaines graisses peut faciliter la synthèse de testostérone ; mes conseils : 10g de beurre cru à chaque repas ; un avocat une fois par semaine ; une cuillère à café d’huile de noix et 2 cuillères à café d’huile d’olive tous les jours et consommer une dizaine de noix par semaine ; une boite de foies de morue une fois par semaine (on en trouve dans tous les hypermarchés au rayon des conserves de poisson) ; du Parmesan une cuillère à café tous les jours sur les pâtes ou le riz ou les pommes de terre.

On sait également qu’une carence en Vitamine D freine la synthèse de la testostérone (une étude scientifique a montré qu’une complémentation en vitamine D de 100000U par mois pendant un an augmente la production de testostérone); MAIS attention au surdosage en vitamine D : une complémentation ne peut s’envisager QUE sous contrôle médical ; et cette carence en vitamine D est très fréquente chez le sportif … à condition qu’on la recherche en dosant cette vitamine dans le cadre d’un bilan sanguin structuré et adapté au cahier des charges d’un sportif soumis à une activité sportive intense ; en médecine comme ailleurs on ne trouve que ce qu’on cherche ; mon expérience de terrain m’amène à constater que le sportif ne s’inscrit pas dans une démarche de prévention: la médecine du sport ce n’est pas “SOS-médecins”, c’est avant tout de la prévention …  http://www.medecinedusportconseils.com/2014/01/13/sportifs-votre-attention-sil-vous-plait-la-prevention-devrait-etre-une-priorite/ Cette étude sur la complémentation en vitamine D : “ compared to baseline values, a significant increase in total testosterone levels (from 10.7 ± 3.9 nmol/l to 13.4 ± 4.7 nmol/l; p < 0.001), bioactive testosterone (from 5.21 ± 1.87 nmol/l to 6.25 ± 2.01 nmol/l; p = 0.001), and free testosterone levels (from 0.222 ± 0.080 nmol/l to 0.267 ± 0.087 nmol/l; p = 0.001) were observed in the vitamin D supplemented group. By contrast, there was no significant change in any testosterone measure in the placebo group “

Egalement la prise de Zinc (fruits de mer, surtout les huîtres), de Magnésium (fruits, légumes, céréales, germe de blé, eau Hépar), de vitamine B6 (viande rouge) facilitent la production naturelle de testostérone. Egalement privilégier une alimentation à base de glucides à index glycémique bas (pâtes, pommes de terre cuites à la vapeur avec la peau, riz plutôt basmati, semoule de maïs, légumes secs, quinoa, etc.) en associant dans la même assiette la ration de féculents avec un peu de légumes verts cuits.

Une meilleure connaissance des processus de récupération après l’entraînement et la compétition permet également de faciliter la resynthèse de la testostérone par l’organisme ; il semble ainsi que la consommation d’acides aminés branchés (« BCAA » : valine, leucine, isoleucine) optimise la synthèse de testostérone après l’effort ; surtout si le sportif a d’abord consommé un sucre rapide qui permet de créer une montée d’insuline après l’effort. Mon schéma serait donc : « je me sucre après l’effort puis je consomme des BCAA »

Autres conseils pour favoriser la synthèse naturelle de testostérone : le stress inhibe probablement la sécrétion de testostérone d’où le conseil logique d’acquérir des techniques de lutte contre le stress , comme la sophrologie http://www.seance-sophrologie.com/ ), la relaxation. Le stress induit volontiers la stimulation de la production de cortisol qui est une hormone qui freine la sécrétion de testostérone. De même que la qualité du sommeil (http://www.medecinedusportconseils.com/2013/08/31/10-conseils-pour-mieux-dormir-pour-un-meilleur-sommeil/ ) facilite la sécrétion de la testostérone. L’exercice en endurance prolongée constitue plutôt un frein à la production de testostérone, et cette hormone est utilisée par le muscle pendant l’effort ; alors que l’exercice fractionné (exercice court et intense), plutôt réalisé à jeun (déjeuner ensuite), semble faciliter la production de testostérone, de même que des séances courtes de musculation (moins de 45mn)

Les erreurs que je constate trop souvent : le sportif cherche à s’affûter (le « fameux » rapport poids/puissance …), logique, car un surpoids expose à une dépense énergétique plus élevée, à une moindre « explosivité », à un retentissement articulaire (chevilles, genoux, hanches, dos) Et le cycliste en surpoids sera « scotché » dans les bosses. MAIS la stratégie pour perdre du poids doit être progressive, maitrisée, avec des conseils adaptés : pas de suppression totale des graisses, pas de perte trop rapide de poids ; sportifs, n’hésitez-pas à vous faire coacher au niveau de votre nutrition ; trop de blessures, coups de moins bien, états de méforme, sont en relation avec une nutrition peu performante au quotidien, ou avant-pendant-après l’effort. Votre taux de testostérone tombe dans les chaussettes (et pas que lui …) dès lors que vous cherchez à « dégraisser » trop vite. Sur de très nombreux dossiers de sportifs de haut niveau j’ai corrélé sur des courbes le taux de testostérone et le % de masse grasse (prise des plis cutanés) : à l’évidence il existe une relation DIRECTE entre les 2 courbes :

” je perds trop de gras = je baisse ma « testo » “