Sport et ostéopathie : arnaque, intérêt, nécessité ? Le débat est polémique !!
Sport et ostéopathie ?? OUI ou NON ou OUI PARFOIS ? Voici un débat très polémique !!!
Je vais exposer ma réflexion, en essayant d’avoir un regard objectif … Il s’agit de lancer un débat, dans un climat neutre de respect de la mission de chacun.
Avant de débattre j’adresse un sympathique bonjour aux “vrais” ostéos avec lesquels je travaille ! Continue reading
sport asthme et froid: attention DANGER, voici des conseils de terrain pour lutter contre l’asthme d’effort quand il fait froid
Asthme, froid, sport : attention danger, quels conseils pour le sportif qui fait de l’asthme
L’asthme d’effort est une réalité dans les sports d’endurance, toutes les études montrebt la prévalence d’un asthme d’effort chez 40 à 50% des sportifs d’endurance: course à pied, triathlon, cyclisme, ski.
Lire à ce sujet ma réflexion sur l’asthme d’effort chez le sportif, qui est vraiment un problème de santé publique ; c’est le rôle du médecin du sport de dépister cet asthme d’effort, de le traiter, et de préciser au sportif les conseils adaptés.
Quand il fait froid l’organisme est plus fragile, il se défend moins contre les infections ; et la bronche est plus fragile : exposée au froid elle s’enflamme plus facilement et son calibre se réduit.
Il faut tenir compte de la température « ressentie » et non pas seulement de la température réelle ; par exemple sur un vélo, si le thermomètre affiche une température de 10°, la température ressentie sera de 4 à 6°, surtout … dans les descentes.
Voici donc des conseils pour le sportif asthmatique quand il pratique son activité et qu’il fait froid; bien sûr cet article ne remplace pas la prise en charge dont le sportif bénéficie, de la part de son médecin traitant et/ou de son pneumologue.
- Boire chaud avant de débuter l’activité: la bronche sera moins “stressée”
- Le sportif doit scrupuleusement prendre le traitement qui lui a été prescrit par son médecin ou son pneumologue.
- D’abord bien se couvrir, les vêtements techniques sont performants.
- Je conseille de s’échauffer … au chaud !! Pourquoi : si l’organisme, surtout les bronches le nez et la gorge, est brutalement exposé au froid, le traumatisme du froid peut déclencher une réaction avec une inflammation des muqueuses et le risque d’infection est alors majoré; et chez l’asthmatique une réaction des bronches est à craindre si l’exposition au froid est rapide : le calibre des bronches va se réduire. Je conseille donc de s’échauffer 15 à 20 minutes, dans une pièce à température normale : par exemple sur home trainer s’il s’agit d’un cycliste.
- Couvrir le front et le cou ; pourquoi : parce que la région principale qui informe de la sensation de froid c’est le front ; un bandeau, ou un bonnet ou une cagoule. C’est un conseil à suivre chez le cycliste ou le coureur à pied.
- Boire chaud ! Il existe des bidons isothermes pas chers qui conservent assez longtemps la chaleur d’une boisson, comme du thé avec du miel. Boire chaud ça permet de diminuer la réaction inflammatoire et spastique des bronches.
- L’arrêt de l’effort doit absolument être progressif, il faut respecter cela, car très
- Dès la fin de l’effort: prendre rapidement la douche, ne pas traîner, s’habiller chaudement, boire chaud et sucré. Chez le sportif asthmatique boire chaud après l’effort limite le risque de crise d’asthme, car souvent les bronches se serrent à nouveau dès la fin de l’effort.
Voilà pour ces simples conseils, issus de mon expérience de terrain mais aussi et surtout de votre expérience de sportifs, amateurs comme professionnels.
Bien à vous et un grand merci pour votre sympathie et votre fidélité sur ce site qui a déjà été visité 6.500.000 fois depuis sa création !
J’anime également un site sur lequel peuvent être téléchargées des séances de sophrologie ; pour découvrir cet outil simple de travail du mental ; si certains d’entre vous éprouvent des sensations bénéfiques en écoutant une de ces séances, alors il peut être intéressant de mettre en place un travail individuel avec un professionnel qui a l’expérience des techniques de travail du mental. A ce sujet je vous encourage à travailler avec des intervenants qui ont une formation reconnue, et une réelle expérience dans le milieu du sport; trop de « gourous » trainent dans le milieu …
10 conseils pour se protéger contre le froid quand on fait du vélo, conseils de terrain pour lutter contre le froid
Comment se protéger du froid quand on fait du vélo, comment lutter contre le froid en course à pied
Il fait froid, voici quelques conseils de terrain pour lutter contre le froid ; quand il fait froid l’organisme est plus fragile, il se défend moins contre les infections ; les tendons sont vulnérables, et le risque de blessures est accru. Quand il fait froid on brûle plus de calories (pour lutter contre le froid), donc le risque d’hypoglycémie est augmenté. Egalement les bronches sont plus fragiles, surtout si le sportif présente un asthme d’effort.
La récupération du cycliste : nutrition, massage, retour veineux, sommeil, cryothérapie
CYCLISME : comment mieux récupérer, quelles techniques pour renforcer la récupération
La réflexion sur la récupération après l’effort occupe une place essentielle dans la stratégie que je mets en place dans l’équipe, en relation avec nos kinésithérapeutes et les assistants. Présent dans le peloton cycliste depuis 30 années, dont des équipes professionnelles depuis 15 années je pense avoir acquis une expérience, avant tout grâce à la richesse des échanges avec les coureurs mais aussi avec le staff, les entraîneurs, les directeurs sportifs ; un travail d’équipe où chacun apporte son savoir et son expérience, avec des objectifs à destination du seul coureur : son bien-être, sa santé, sa performance.
Le recueil des sensations du coureur après la course représente le 1er temps de la démarche : chaque coureur est différent, et sur la course chaque coureur a réalisé un effort différent.
J’ai développé de nombreux axes pour optimiser la récupération :
-Des protocoles nutritionnels permettent de gérer un « cahier des charges » spécifique aux mécanismes biologiques et biochimiques qui apparaissent pendant puis après l’effort : le carburant glucidique, la cinétique de l’utilisation de certains acides aminés, l’acidité du milieu cellulaire, l’hydratation, la perte de minéraux. Il faut savoir répondre à ces contraintes avec des protocoles spécifiques en fonction de nombreux paramètres, différents d’une course à l’autre, différents d’un coureur à l’autre. C’est la spécificité de la nutrition du sport, qui n’a rien à voir avec la nutrition d’un sujet au repos. Les charges d’entraînement et de compétitions entraînent des effets délétères sur l’organisme, il faut savoir y répondre, bien sûr dans le cadre d’une démarche éthique, la nutrition le permet.
-La récupération active, dont la mise en place appartient au savoir de l’entraîneur ; un consensus semble se dégager sur la pratique d’une récupération de 15 minutes environ à 60% de la VO2 max ; sur le terrain la meilleure stratégie semble être de tourner les jambes sur home trainer dès la fin de l’effort. La nouvelle génération de jeunes entraîneurs enthousiastes fait régulièrement progresser les aspects de la récupération, comme du sport cycliste en général. Des entraîneurs expérimentés sont présents dans les équipes professionnelles.
–Le massage, le drainage veineux. Nos kinésithérapeutes et assistants proposent des techniques adaptées, avec une prise en charge de chaque coureur qui dure une heure ; offrant également un espace d’écoute privilégiée au coureur, pour une détente au niveau du mental, aspect essentiel de la récupération. Le port d’une contention veineuse (chaussettes, collants) permet d’optimiser le retour veineux.
–La qualité du sommeil ; les fidèles lecteurs de mon blog savent l’importance qu’il faut accorder à la qualité de l’endormissement, puis du sommeil, puis … du réveil. Dans l’équipe nous proposons également des techniques de luminothérapie pour optimiser la qualité du réveil.
–La cryothérapie : plusieurs techniques permettent d’utiliser le froid pour mieux récupérer après l’effort ; je vais évoquer mon expérience, mais aussi et surtout l’expérience et le ressenti des coureurs.
- La cryothérapie « corps entier » ; le coureur, assez rapidement après l’arrivée, est placé dans une cabine qui délivre un froid autour de -130°, pendant 1 à 3 minutes. Une grande vigilance s’impose, avec la surveillance d’un kinésithérapeute exercé : avant, pendant et après la séance ; il existe des contrindications médicales, et des précautions sont à prendre. On peut comprendre l’intérêt de cette méthode : diminution de la température corporelle, freination des processus de micro saignements au niveau anatomique (muscles essentiellement), stimulation du retour veineux ; certains évoquent l’amélioration du sommeil, oui certains coureurs confirment cela. On peut aussi relever des questionnements : est-il utile de refroidir le tube digestif, qui pendant l’entraînement ou la course a déjà été soumis à de fortes contraintes ? au risque de voir apparaître des troubles digestifs ; est-il utile de refroidir les bronches et les poumons ? au risque de favoriser une inflammation du tractus bronchique ; en début de saison, lorsque les températures sont encore fraiches (voire glaciales), le coureur peut-il être exposé à ce grand froid ?
- L’association d’une pression dynamique intermittente et de la cryothérapie, qui est proposée par le système « Game Ready » Deux mécanismes sont associés : le froid et la pression intermittente. Des manchons sont placés au niveau des 2 cuisses, dans lesquels circule de l’eau froide, dont on peut régler la température : de 1 à 10°. En même temps une pression intermittente s’exerce, également modulable. Si bien que se trouvent associés deux mécanismes pour une meilleure récupération : le froid et le « drainage ». Le matériel est d’usage simple, le mode d’emploi facile si bien que le coureur est autonome, sans que soit requise la présence d’un professionnel de la santé ; en fonction de ses sensations le coureur choisit l’intensité du froid et aussi le niveau de la pression ; l’application du froid est sans risque de brulures ; seuls les muscles qui ont « chauffé » pendant l’effort sont pris en charge par cette application de froid. La séance dure 15 ou 20 minutes, elle peut se dérouler pendant le retour dans le bus, après l’étape ; ou dans les chambres d’hôtel. C’est cette technique que nous proposons aux coureurs de l’équipe. Des manchons de taille différentes existent, permettant également de prendre en charge très rapidement des blessures musculaires telles qu’une béquille sur un bras ou un mollet, ou encore une entorse de la cheville. Il me semble que cette technique est adaptée aux conditions du terrain : le matériel est portable et peu encombrant, le coureur est autonome, le froid est sans danger, l’utilisation est simple, une pression dynamique est associée.
Sur ce site de conseils en nutrition et en médecine du sport vous trouverez de nombreux articles qui détaillent chacune de ces techniques de récupération.
Jean-Jacques Menuet,
–site de conseils en médecine et en nutrition du sport: http://www.medecinedusportconseils.com/
–site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/