chronique quotidienne du médecin de l’équipe cycliste Fortunéo-Vital Concept: LE MENTAL DU CYCLISTE

Le mental du cycliste sur un Tour de France

Présent en qualité de médecin d’équipe sur ce Tour de France 2016, je prends le temps de me livrer à un exercice difficile: aborder une réflexion sur le mental du sportif, le cycliste notamment.

Tout le monde convient qu’à potentiel physique égal le mental fera la différence ; évidence facile à énoncer, mais qui justifie qu’on mette en place une réflexion sur le rôle du mental dans la performance, chez le sportif de haut niveau, et notamment chez le cycliste professionnel sur un grand Tour.

Autre « cliché » largement communiqué par le sportif : « je me fais plaisir dans mon sport et je prends les objectifs un par un » ; là aussi facile à énoncer, mais on fait comment ?

Première facteur : il existe à l’évidence un potentiel génétique, complété par les apprentissages de l’enfance, les expériences rencontrées depuis le plus jeune âge, la réaction face aux échecs et aux réussites rencontrés. Sur ces acquis peuvent se greffer les résultats bénéfiques d’un travail spécifique.

Peut-on déjà définir une « liste » des paramètres d’un mental qui favorise la performance ? Mon expérience de terrain, et surtout celle des sportifs avec lesquels j’ai été ou je suis en contact, m’amène à essayer de lister ces paramètres :

  • Limiter le stress à la « dose » qui permet la performance ; car oui le stress est un moteur de la performance ; les neuromédiateurs produits par l’organisme sous l’effet du stress sont le principal « booster » de l’engagement physique physiologique et mental. Sauf que si la « dose » de stress est dépassée alors surviennent des phénomènes nuisibles à la performance : les jambes tremblent, le cœur bat plus vite, la respiration s’accélère, des petits vertiges peuvent apparaître, le taux de sucre dans le sang peut baisser (sous l’effet d’une sécrétion inappropriée d’insuline), des troubles digestifs apparaissent par exemple une diarrhée ou des spasmes, le geste technique se détériore (perte de la « fluidité » de la gestuelle), les capacités d’analyse tactique sont altérées, les réflexes diminués.
  • Etre en mesure de s’installer dans un espace mental qui isole de l’extérieur, dans une « bulle » au contact avec soi-même, mais en parfaite interactivité avec ce qui se passe autour, une parfaite perception des stimulis extérieurs ; par exemple le sprinter est installé dans sa bulle mais en même temps en quelques millièmes de seconde il réagit au moindre signe perçu par son champ visuel ; ceci de façon inconsciente grâce aux acquis enregistrés lors des dizaines ou centaines de sprints auxquels il s’est déjà livré.
  • Pouvoir gérer ses émotions, se « protéger », mettre un « écran » entre l’émotion et la réaction, conserver la maîtrise de l’émotion, la sérénité.
  • Être « plus fort que la douleur », capacités de surpassement. Le mental permet de surpasser le mal de jambes… Avoir mal mais ne pas souffrir (si on conçoit que la souffrance est l’interprétation de la douleur)
  • L’agressivité dans le bon sens du terme, pour « aller à la guerre », frotter, s’imposer.
  • Le « lâcher prise » : le corps fonctionne tout seul, comme par « magie », sans contrôle cérébral conscient : « plus je réfléchis au geste technique plus ce geste est perturbé » (exemple « je réfléchis au geste technique pour négocier un virage dans une descente »)
  • Avoir les capacités d’être « ici et ailleurs », par exemple de retrouver les images et les émotions d’un souvenir positif lorsque la douleur aux jambes s’intensifie.
  • Bien gérer et doser l’effort, savoir « tout donner » mais savoir aussi récupérer.
  • Etre en mesure de lire les aspects tactiques, de bien « sentir » la course, observer -> interpréter -> et faire le bon choix tactique ; par exemple dans une échappée comment respirent et pédalent les autres coureurs, quelle est la roue à suivre, etc. = « courir au millimètre »
  • Celui qui gagne n’est pas forcément le plus fort ; savoir « jouer » tactiquement, être « malin »
  • Avoir les capacités de se relever d’un échec ; vivre un échec comme une expérience dont on doit tirer des conclusions.
  • Accepter de gérer des périodes de méforme, des « coups de moins bien ».
  • Prendre conscience qu’il faut toujours progresser, ne pas se contenter des acquis d’un titre ou d’un statut.
  • Être en mesure de s’approprier les conseils des personnes avec qui on est en contact : un entraîneur, un préparateur physique, un kiné, un médecin, un nutritionniste, un ostéo, un mécano ; et savoir faire le tri pour prendre ce qui est bien pour soi ; chaque sportif est différent et doit savoir ressentir ce qui lui convient ; l’expérience des autres sportifs est intéressante à recueillir mais sa propre expérience, ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas importent beaucoup plus ; se constituer ses propres outils et « bagages » de la performance, grâce à l’expérience de ses propres expériences, de son ressenti.
  • Posséder les aptitudes à « profiter » de tout ce qui se passe autour de soi et qui est agréable, vivre en harmonie avec soi et avec les autres, avoir des capacités d’émerveillement, savoir sourire et adresser des « clins d’œil », à soi-même et aux autres ; la communication avec l’autre …

 

Après avoir tenté de lister les qualités mentales qui peuvent favoriser la performance il faut évoquer les capacités que peut avoir un coureur pour optimiser les paramètres qui facilitent la performance : un bon sommeil récupérateur (c’est la nuit qu’on reconstruit les fibres musculaires, qu’on répare les microlésions, qu’on récupère de la fatigue physique mais aussi du stress), la capacité de récupérer par exemple avec une « microsieste », la capacité de mieux récupérer après l’effort grâce à des exercices de relaxation et/ou de respiration et/ou de sophrologie ; corriger un geste technique ou revivre des souvenirs « ressources » grâce aux capacités d’imagerie mentale ; des exercices de visualisation pour revenir plus vite d’une blessure et optimiser la guérison d’une blessure ou la cicatrisation d’une lésion.

Il n’est pas facile d’énumérer tous ces facteurs de la performance ; merci d’observer de l’indulgence par rapport à cet essai de réflexion ; je pense avoir acquis une bonne expérience de terrain, mais je ne suis pas expert en psychologie du sport, je n’évoque que mon expérience ; j’ai croisé des sportifs doués de capacités mentales hors normes, d’autres qui présentaient un mental fragile ; il est certain qu’un sportif doté d’un solide mental dispose d’un atout considérable ; s’il ajoute ces qualités à une rigueur de l’entraînement, une bonne hygiène de vie, et la recherche d’un épanouissement personnel à travers son sport, alors oui clairement il sera plus fort.

Et donc la question : peut-on travailler son mental ? La réponse est oui, si toutefois le sportif prend conscience que cela peut lui être profitable ; à la différence des pays anglo-saxons, travailler son mental est souvent perçu en France comme un signe de faiblesse.

Qui peut aider un sportif à progresser au niveau du mental ? Des intervenants qui ont l’expérience du terrain, qui côtoient le sportif dans son sport, ses douleurs ses joies et ses peines ; des intervenants qui ont fait l’acquisition d’outils adaptés ; pas question de mener des querelles d’écoles : la relaxation, la sophrologie, des exercices respiratoires, l’hypnose, la PNL : de nombreux outils sont efficaces ; s’impose toutefois la notion d’une éthique, avec des intervenants qui respectent le seul intérêt du sportif. Ensuite j’ai pour habitude de dire qu’un mécano peut aider le cycliste, en lui proposant une écoute bienveillante, l’assistant qui masse son coureur , et bien sûr le directeur sportif sont des intervenants qui ont toute leur place dans l’aide à apporter au sportif.

Pour ma part j’utilise des outils simples, des exercices respiratoires, des techniques d’imagerie mentale, la sophrologie ; sur un site je propose des

séances de sophrologie à télécharger

, pour que le sportif intéressé par un tel travail puisse tester l’outil ; s’il pense que cela lui a été profitable, alors je l’engage à poursuivre un travail personnalisé, en face à face, avec un professionnel de la santé expérimenté, à proximité de chez lui. Dans le peloton amateur comme professionnel j’ai été et je suis en contact avec des coureurs qui ont rencontré des problématiques diverses : troubles du sommeil, peur de la chute après une grosse « gamelle », préparation d’un objectif, etc.

Merci pour votre écoute, et on souhaite bonne chance à tous les coureurs sur ce Tour de France, qu’ils vivent sur cette course une belle expérience avec de superbes souvenirs …

Jean-Jacques

 

 

Chronique quotidienne du médecin de l’équipe Fortunéo Vital Concept: quel petit déjeuner sur le Tour de France ?

Bonjour !

Veille du départ de ce Tour de France 2016 ; les 9 coureurs viennent de partir pour une sortie d’entraînement de 10h à midi ; ils se sont levés vers 8h, 8h30.

Quel petit déjeuner ? les objectifs : apports glucidiques, apport de protéines, aliments digestes, et plaisir !

Nous avons la chance d’être accompagnés par nos 2 cuisiniers, Tom et Dirk, qui ont une grosse expérience pour concevoir les repas pour des sportifs; nous élaborons ensemble la stratégie nutritionnelle, qui est adaptée chaque jour au profil de l’étape; ils disposent d’un camion-cuisine.

La veille au soir ils préparent des flocons d’avoine, avec du lait de riz ou d’avoine, et quelques fruits secs. Les flocons d’avoine sont alors beaucoup plus digestes que s’ils viennent tout juste d’être préparés.

Des galettes de riz soufflé, mais pas du riz blanc (sucre trop « rapide ») : du riz complet (galettes brunes)

Nos 2 cuistots réalisent plusieurs types de pain, complets ou aux céréales, avec ou sans gluten ; le conseil est de faire griller ce pain, qui est alors plus digeste.

Je ne suis pas fan de la consommation d’œufs le matin, mais quelques coureurs sont accros à l’omelette ; je conseille alors de les composer avec un œuf entier et un blanc d’œuf (moins de graisses)

Aujourd’hui ni pâtes ni riz; mais le matin des étapes les coureurs en consommeront, non verrons ça.

Un extracteur de jus permet de concevoir des jus de fruits et légumes, avec des recettes différentes chaque jour ; apport de vitamines, de minéraux, d’oligo-éléments; le choix se porte sur des fruits et légumes de saison, bien mûrs; cette technique est préférable à la centrifugeuse qui produit de la chaleur et détruit alors les minéraux et les vitamines.

Du jambon blanc permet un apport de protéines peu grasses ; de même que la consommation d’un yaourt ou de fromage blanc pour les coureurs qui consomment des laitages.

Du café ou du thé; pas de lait de vache, dont la digestibilité est médiocre, et certains de ses acides aminés ne sont pas assimilables.

Les racines de l’équipe sont bretonnes donc, obligé, des crêpes sont proposées !! avec de la farine de blé ou de la farine de châtaigne pour le sans-gluten. Je reviendrai un prochain jour sur l’intérêt du sans-gluten, avec une réflexion qui n’est pas sous-entendue par un phénomène de mode: chez certains sportifs le sans-gluten présente un intérêt.

Des confitures « maison », du miel de qualité sont proposés.

Une corbeille de fruits frais, de saison est présente sur la table.

Voilà donc pour un bon petit déjeuner, chaque coursier a ses habitudes, l’objectif est d’apporter 600 à 800 calories pour stocker des glucides dans les jambes et dans le foie.

Terminons par un conseil essentiel : ce qu’on mange est important, la façon dont on mange l’est encore plus : calme, convivialité, le repas des coureurs est un moment de partage ; et si on mange tranquillement, en prenant le temps de mastiquer, alors on digère mieux.

Bonne journée à vous tous, merci pour votre fidélité sur mon blog qui réunit chaque jour plus de 8000 internautes, avec un nombre de visiteurs qui a dépassé les 7 millions.

Site de conseils en médecine du sport et en nutrition du sport

Site de séances de sophrologie à télécharger, pour un travail du mental cyclisme, foot, tennis, etc.

Tour de France 2016, le regard du doc de l’équipe Fortunéo Vital Concept avant-veille du départ

Bonjour ; jeudi 30 juin 2016; je vais essayer chaque jour de ce Tour de France 2016 de vous faire entrer dans les coulisses de l’équipe, avec mon regard de doc ; avec bien sûr le respect du secret médical et le respect de l’intimité des coureurs.

Abordons tout de suite, ce sera fait !! la problématique du dopage, mais ça va être compliqué car au fur et à mesure des années les médias ont sculpté dans le cerveau des gens qu’un cycliste ne peut pas faire le Tour sans dopage ; je n’ai pas envie de revenir sur le passé, juste j’énonce quelques vérités : oui le cyclisme a fait des erreurs ; le dopage existe dans tous les sports sauf que certains sports sont protégés ou bénéficient gentiment de la « présomption d’innocence » ; tous les cyclistes et tous les sportifs sont-ils dopés ? Ma réponse est affirmative : c’est non ; tous les trains n’arrivent pas en retard mais on ne parle que des trains qui arrivent en retard. Quoiqu’il se passe autour de moi et autour de l’équipe dont je suis le médecin, je regarde droit devant, en m’occupant de ce qui me concerne et de la mission qui m’incombe. Ceux qui pensent que je ne respecte pas l’éthique, circulez et arrêtez de lire mes propos, de toute façon je ne pourrai pas vous convaincre ; que ceux qui préfèrent les cures de jeûne passent aussi leur chemin, moi je m’occupe de médecine et de nutrition. Ceux qui me connaissent et qui me font confiance, on continue, et c’est avec plaisir que je vous fais entrer dans les coulisses de l’équipe.

Ma mission est d’assurer le suivi médico-sportif d’un groupe de 9 coureurs pendant une épreuve sportive qui exerce sur l’organisme des contraintes anatomiques, physiologiques, nutritionnelles, et mentales ; chacun de ces aspects justifie un regard et une prise en charge préventive et curative si besoin ; il s’agit de mon 11ème Tour de France, de mon 15ème grand Tour, je pense avoir acquis une certaine expérience de terrain, plus à même de disserter sur le retentissement de l’activité sportive intensive que certains qui n’ont pas accès au terrain du sport.

Ce qui me passionne dans la médecine du vélo c’est qu’il s’agit d’une médecine globale, où chaque intervenant de l’équipe peut apporter quelque chose, chacun à sa place, chacun avec son expérience ; un seul exemple : un coureur présente une tendinopathie à un genou : la réflexion est collégiale : le doc, le mécano (position, matériel), le DS (particularités de l’étape qui a déclenché la douleur), le kiné, l’assistant qui va masser le coursier, et notre kiné-ostéo. Et si un coureur présente une diarrhée, j’adresserai à nos 2 cuisiniers des consignes sur l’alimentation.

Voilà le préambule avant d’évoquer chaque jour ma mission dans l’équipe : nutrition, hydratation, quels apports énergétiques avant pendant puis après l’étape, la gestion de la chaleur (euhhhh aujourd’hui ce n’est pas le cas …), fatigue de l’organisme, problèmes de sommeil, pathologies microtraumatiques, prise en charge des chutes, comment bien récupérer après l’effort, etc. etc.

Ce matin les 9 coureurs ont eu un bilan biologique à 8h ; j’aurai les résultats dans la journée ; ce bilan revêt un aspect médical, mais aussi réglementaire : par exemple si le taux de cortisol d’un coureur est trop bas il ne sera pas autorisé à prendre le départ, il sera remplacé par un autre coureur. Le suivi médical des coureurs se positionne dans un relationnel convivial avec les autres médecins d’équipe, les médecins de la Fédération, et les Instances.

Là les coureurs sont partis rouler, repérer une « bosse » ; s’il pleut ils ont la consigne de revenir à l’hôtel, ils feront du home-trainer, pas question de « choper » une angine avant le début du Tour !!

Bonne journée, à demain !

Jean-Jacques Menuet médecin référent de l’équipe cycliste professionnelle « Fortunéo – Vital Concept »

Me suivre sur Twitter: @FRJJDOK

Site de séances de sophrologie à télécharger: https://www.seance-sophrologie.com/

 

Trucs conseils et astuces pour le sportif pour guérir plus vite d’une blessure

Trucs conseils et astuces pour le sportif pour guérir plus vite d’une blessure

D’abord respecter le temps de repos conseillé par le staff médical ; une reprise trop précoce expose au risque d’aggravation, de récidive, et de chronicité d’une lésion.

Consulter des professionnels de la santé expérimentés : kiné du sport, médecin du sport.

Très souvent il faut chercher la cause d’une blessure ou d’une tendinite : une raquette mal adaptée chez un joueur de tennis, une chaussure qui ne convient pas chez le coureur à pied, un problème podologique, un changement de position et/ou un problème de matériel chez un cycliste, une carence un asthme une anémie un problème dentaire ou une allergie, etc. ; c’est à dire que soigner une douleur c’est bien, mais … en soigner la cause c’est mieux ; il faut que tout le monde vive mais se faire « remettre » le genou par un ostéo c’est bien, mais s’apercevoir que sa position a bougé c’est mieux … Petit clin d’œil sympa vers les ostéos qui pour la plupart travaillent bien, mais parfois le sportif fonce voir des praticiens dont l’éthique est limite…

L’entraîneur saura adapter un travail adapté ; un sportif blessé n’est pas en « arrêt total »

Comment entretenir la fibre musculaire, comment maintenir la puissance : un protocole qui associe nutrition – travail de musculation – électrostimulation ; je conseille très souvent ce protocole au sportif blessé, avec de bons résultats ; je vais prendre l’exemple d’un cycliste qui s’est fracturé la clavicule et qui est indisponible pendant quelques semaines :

-Un repas (riche en hydrates de carbone : pâtes, riz, pomme de terre, semoule, polenta); ou une collation (pain d’épices ou céréales + un peu de compote) avant une séance de home-trainer, en respectant le délai de digestion (2h si repas, 1h si collation)

-Pendant la séance de home-trainer (sur la base d’une heure) boire tranquillement 500ml eau + sirop de fruit + un peu de sel

-Tout de suite après la séance: 250ml moitié Vichy St Yorre moitié jus de raisin noir

-Puis pendant une heure consommer tranquillement une boisson sucrée, comme du sirop de fruit, manger de la compote sucrée et un laitage comme du Yop ou un yaourt aux fruits (= sucre + protéines)

-Puis faire une séance d’électrostimulation (COMPEX ou autre) au niveau des cuisses, programme capillarisation, ceci pendant une petite heure ; boire (eau) régulièrement pendant cette séance

-Puis bien boire très régulièrement jusqu’au coucher

-Etirements tranquilles et exercices de proprioception avant le coucher

-Surélever un peu les jambes la nuit (un coussin sous le matelas côté pieds)

-Pendant la période d’indisponibilité, attention de ne pas prendre de poids : manger plus de légumes verts cuits et moins de féculents.

Exercices de sophrologie si besoin (cf. mon site de séances de sophrologie à télécharger) ; cela permet le maintien des processus mentaux de l’entraînement et des compétitions (techniques de visualisation) https://www.seance-sophrologie.com/seance/43/sophrologie-sportif-blessure

Bien à vous, Jean-Jacques

 

Jean-Jacques Menuet, St-Malo

  • médecin du sport, nutrition du sport
  • médecin de l’équipe cycliste professionnelle « Fortunéo-Vital Concept »

 

Comment mieux gérer le stress des examens, trucs astuces conseils, sophrologie, réussite du bac

Comment mieux gérer le stress des examens, trucs astuces conseils, sophrologie, réussite du bac

Jean-Jacques Menuet,

–site de conseils en médecine et en nutrition du sport:  http://www.medecinedusportconseils.com/

     –site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/

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Tout comme le sportif, l’étudiant est concerné par le stress avant la « compétition » ; ce stress fait partie de la performance et surtout il fait partie d’une expérience à gérer, dont il faudra garder un bon souvenir ; par contre ce stress doit être maîtrisé et se transformer en élément moteur, qui permet d’être prêt avec comme objectif de tout donner, de montrer ce que l’on sait faire le jour J, de se prouver que des mois d’entraînements (de révisions) vont enfin aboutir ; prendre de la distance par rapport à l’évènement, éprouver une note de plaisir dans cette expérience, aborder avec maitrise et sérénité l’objectif, dans une forme de « lâcher prise », voilà les principaux objectifs d’une préparation mentale avant un examen, un concours, un oral.

Penser à la qualité du sommeil pendant les jours qui précèdent, à la nécessité d’une alimentation qui apporte du carburant glucidique au cerveau (repas 3 heures avant ou collation 2 heures avant), penser à amener à boire (de l’eau), et si l’épreuve dure plusieurs heures prévoir 1 à 3 barres de céréales.

Voici quelques exemples de séances de sophrologie pour gérer le stress des examens, apaiser la crainte qui précède un concours, comment être plus serein avant le bac, comment préparer un oral, quelles solutions simples et efficaces pour apaiser le stress

Voici d’autres séances de sophrologie à télécharger pour aider l’étudiant à diminuer le mauvais stress, avec des exercices simples de relaxation axées sur des techniques respiratoires.

Si le sommeil est perturbé pendant les jours qui précèdent, voici des séances de sophrologie pour renforcer la qualité du sommeil ; et c’est pendant qu’on dort que se mettent en place les processus de mémorisation … Voici aussi des conseils simples pour mieux dormir et bien récupérer

Et puis, dernier conseil : les parents doivent prendre de la distance par rapport à l’évènement, mettre l’étudiant dans une ambiance détendue, prévoir que si l’étudiant échoue ce ne sera pas un drame et que le soutien des parents est assuré. Je conseille également de s’octroyer quelques heures de détente la veille, pourquoi pas une bonne marche, une ballade à vélo ou une séance de natation, de toute façon la veille il est trop tard pour réviser !

Pour les prochains objectifs voici des conseils et des séances de sophrologie pour booster la mémoire, connaitre les bonnes techniques pour bien réviser !

Bonne chance à tous !

Très cordialement, Jean-Jacques

Jean-Jacques Menuet,

–site de conseils en médecine et en nutrition du sport:  http://www.medecinedusportconseils.com/

     –site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/

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Sport et végétarisme, sport et végétalisme ? quels retentissement pour la santé et pour la performance ? Nowak Djokovic végan

Nowak

Sport et végétarisme, sport et végétalisme ? quels retentissement pour la santé et pour la performance ?

Nowak Djokovic, joueur serbe et star du tennis mondial annonce « je suis végétarien et végan » ; en même temps lui et son épouse ouvrent un restaurant végan à Monaco … Il y a quelques années ce joueur avait annoncé bénéficier d’une alimentation sans gluten, tandis qu’il lançait une marque de produits énergétiques sans gluten, et sans produits d’origine animale « Djokolife »

Si bien que l’on peut se poser des questions : démarche marketing de la part de ce joueur ? ou vraie recherche d’une alimentation plus saine, pour des raisons nutritionnelles mais aussi philosophiques et « éthiques » (refus de la souffrance animale)

Voici mon point de vue en qualité de nutritionniste du sport, avec une expérience de terrain qui me semble importante.

Le végétarisme ? Oui on peut être en bonne santé et performant si on ne mange pas de viande ; à la condition de maîtriser parfaitement la nutrition à adapter pour éviter les carences : légumes secs, dérivés du soja, choix de protéines végétales de bonne richesse biologique, éventuelles complémentations en vitamines du groupe B et en Fer. Le sportif végétarien est quelqu’un qui réfléchit plus qu’un autre sportif à sa nutrition, qui se pose des questions, si bien que sa nutrition est souvent plus équilibrée, adaptée aux charges de travail. Une alimentation à base de végétaux expose à un moindre risque cardiovasculaire, à une masse grasse corporelle réduite, un muscle plus tonique et explosif. A la seule condition de bénéficier d’une prise en charge nutritionnelle par un professionnel de la santé, avec une surveillance biologique à la recherche de carences.

Le sans gluten : dans cet article je développe le raisonnement que même si une personne ne présente pas d’intolérance vraie au gluten (ce qui est une maladie), il existe probablement des intolérances partielles, surtout à l’effort ; car le gluten est digéré au niveau de l’intestin grêle, tout de suite à la sortie de l’estomac ; et pendant l’effort cette région anatomique est soumise à des tensions : chez le cycliste par exemple (position fléchie), chez le nageur (contact avec l’eau), chez le coureur à pied (trépidations). Il semble aussi qu’une alimentation pauvre en gluten augmente les défenses immunitaires, atténue les réactions allergiques, limite les troubles digestifs pendant l’effort.

En conclusion : chaque personne, chaque sportif est libre d’adopter l’alimentation qui lui convient ; à mon sens le « meilleur » sportif est celui qui écoute ses sensations, sait s’adapter, et choisit ce qui lui convient. Mais pour la santé comme pour la performance une surveillance et une pédagogie nutritionnelles semblent devoir être mises en place, par des professionnels de la santé, diététiciens ou nutritionnistes. Cette réflexion doit se situer à l’abri des « modes » et des lobbyings, au sportif de choisir !

Bien cordialement à vous tous et merci pour votre fidélité à ce site qui va bientôt atteindre les 8 millions de connexions !!

techniques de travail du mental au tennis, séances de sophrologie pour le joueur de tennis

Le tennis est un sport compliqué …. qui met en contact 2 joueurs à travers un filet ; confrontation des type de jeux, des tactiques, des physiques, des personnalités ; à niveau égal le mental fera souvent la différence : avoir plus envie de gagner, rester motivé jusqu’au dernier point, ne rien lâcher, lâcher ses coups et non pas « jouer petit bras », garder sa lucidité et maîtriser ses émotions, ne pas avoir peur de perdre ni de gagner, gérer les baisses de forme pendant le match ; sur chaque interview les discours des champions sont stéréotypés : « je prends les matchs un par un, je me fais plaisir, je vis une belle expérience … » Facile à dire ….  sauf que ça se travaille ; le mental, ça se bosse au quotidien, comme l’entraînement sur le terrain !

Je propose sur un site des séances de sophrologie à télécharger ; dont des séances pour le joueur de tennis qui souhaite découvrir cet outil qu’est la sophrologie ; si un joueur, après avoir testé une séance, estime que ce travail peut lui être bénéfique, alors je lui conseille de se rapprocher d’un professionnel de la santé à proximité de chez lui pour poursuivre ce travail, sur un mode personnalisé.

Sur ce site de sophrologie pour le sportif je propose également au joueur de tennis des séances pour mieux récupérer après l’entraînement ou un match.

Bonne chance à tous, belle saison estivale 😉

Jean-Jacques Menuet

Médecin du sport, nutrition du sport, sophrologie du sport, Saint-Malo

quelles solutions pour mieux dormir, sport et sommeil, les grands dangers des somnifères, la sophrologie pour mieux dormir

Les troubles du sommeil sont fréquents chez le sportif, quel que soit son niveau ; le stress de la compétition, quel que soit l’enjeu, peut altérer la qualité du sommeil.

Cette réalité amène certains sportifs à consommer des somnifères … Le danger est grand, et en tant que médecin je dois exposer 2 effets négatifs des somnifères sur la santé mais aussi sur la performance :

-D’abord le risque de dépendance, d’addiction au somnifère est réel ; en Italie une clinique spécialisée prend en charge des sportifs addicts aux somnifères…

-2ème danger : le lendemain une partie du produit est encore présente dans le sang et le cerveau : d’où une baisse de la vigilance, et dans certains sports un risque de chute : cyclisme, moto, ski, etc. La chute peut représenter un véritable drame, quelques cyclistes décèdent régulièrement …

-Les effets sur la performance sont réels : moins de réflexes, moins de tonicité, tonus musculaire diminué. Les choix tactiques sont altérés. Également la mémoire est perturbée.

Dans certaines situations exceptionnelles le médecin peut prescrire un somnifère, comme par exemple un voyage en avion avec un décalage horaire, même si à mon sens il existe, ainsi que je vais le développer, d’autres solutions.

En pratique, parce que la problématique est réelle, que peut-on proposer au sportif qui dort mal, quelles solutions, quels conseils pour mieux dormir et bien aborder la compétition ?

Dans cet article j’énonce des conseils, des recommandations, des solutions de bon sens, et très souvent cela peut suffire. Bien sûr ces conseils ne peuvent pas remplacer la prise en charge que peut vous proposer votre médecin.

Surtout, mon expérience de terrain m’a amené à me former à des techniques simples qui facilitent le sommeil : la relaxation, la sophrologie, l’hypnose sont de bonnes techniques qui peuvent aider le sportif ; mais ces techniques demandent un réel apprentissage : mieux dormir grâce à la sophrologie cela s’apprend, se travaille, comme à l’entraînement.

Avec l’aide d’un webmaster je propose sur un site des séances de sophrologie à télécharger ; sur de nombreuses thématiques qui concernent le sportif : comment mieux récupérer, apprendre les techniques de visualisation mentale, comment mieux gérer le stress pour s’en faire un ami et un allié, comment se préparer mentalement à un objectif, comment gérer une période d’inaptitude physique pour blessure, et je propose plusieurs séances pour faciliter le sommeil. Si un sportif teste une séance et estime que cette technique améliore son sommeil, alors je lui conseille de se rapprocher d’un professionnel de la santé à proximité de chez lui, pour poursuivre ce travail sous un mode plus personnalisé. Le tarif (modique) pour télécharger les séances est justifié par les frais de fonctionnement de ce site.

Bonne séance, et à bientôt, très cordialement,

Jean-Jacques Menuet

Médecin du sport, nutrition du sport, médecin référent de l’équipe cycliste professionnelle Fortunéo-Vital Concept

 

Cyclisme et mental, comment progresser au niveau du mental : mieux gérer le stress, maitriser la confiance, améliorer la concentration, mieux lire la course, comment mieux récupérer, comment améliorer le sommeil, comment préparer un objectif.

Cyclisme et mental, comment progresser au niveau du mental : mieux gérer le stress, maitriser la confiance, améliorer la concentration, mieux lire la course, comment mieux récupérer, comment améliorer le sommeil, comment préparer un objectif.

Sur ce site de conseils en médecine du sport et en nutrition du sport j’ai rédigé près de 500 articles, qui concernent les nombreux aspects de la performance mais aussi de la santé du sportif. Plus de 7 millions d’internautes ont déjà fréquenté ce site.

Sur un autre site j’ai mis en ligne de nombreuses séances de sophrologie, qui peuvent être téléchargées ; ces exercices de sophrologie pour le sportif permettent de découvrir cette technique de préparation mentale ; si un sportif semble tirer bénéfice de cette technique en ayant testé une séance sur ce site, alors il pourra se rapprocher d’un thérapeute à proximité de chez lui pour entreprendre un travail du mental plus personnalisé. Très souvent, à capacité physique et tactique égales, le mental fera la différence pour gagner une course.

Ce site de séances de sophrologie à télécharger:

https://www.seance-sophrologie.com/

Quel que soit le niveau sportif du coureur, une part non négligeable de la performance dépend des qualités mentales ; il n’y a pas besoin de faire remplir à un sportif des questionnaires de psychologie du sport pour s’apercevoir que bon nombre de victoires, tout comme de contre-performances sont liées à un facteur mental. De nombreux coureurs souhaitent progresser dans l’approche mentale de leur sport, mieux maîtriser le stress, et leurs questionnements sont fréquents : comment mieux gérer la course mentalement, bien gérer les émotions et l’énergie, comment lutter contre le stress qui fait louper le bon coup, comment éviter la peur de perdre ou la peur de gagner, comment retrouver le plaisir de courir quand on est confronté à une lassitude et un émoussement des sensations ; comment développer ses capacités de concentration sur la course, comment améliorer la lecture de la course pour bien jouer tactiquement, comment dépasser le seuil de la douleur physique et mentale.

Lors des périodes de blessures le coureur doute, il a l’impression de perdre du temps, de régresser ; alors que cette période d’inaptitude constitue un moment privilégié pour travailler d’autres aspects négligés du sport : les étirements, le gainage, la nutrition, et … le mental. J’ai enregistré quelques séances pour aider le sportif à gérer les périodes de blessures, d’inaptitude ; pour mieux revenir après une blessure.

Le sommeil est un des meilleurs outils de la récupération ; comment mieux dormir pour bien récupérer mais aussi comment améliorer la qualité du sommeil avant une course ? Sur ce site de séances de sophrologie le coureur trouvera des exercices simples pour améliorer le sommeil.

Le cycliste qui est soumis à de grosses charges d’entraînements et à un calendrier de compétitions rapprochées peut découvrir l’intérêt de la microsieste : je propose quelques séances qui permettent de faire la pose après le déjeuner, avec une séance de sophrologie pour récupérer, et accumuler de l’énergie.

L’asthme d’effort est une réalité dans les sports d’endurance,

Enfin, un travail est possible pour améliorer les réflexes, par exemple chez le sprinter.

Chaque cycliste pourra donc trouver un intérêt en fonction des difficultés qu’il rencontre, ou s’il ressent le besoin de progresser au niveau du mental. Le webmaster qui tient ce site propose un coût modique pour télécharger ces séances ; dans le but d’assurer le maintien du site.

Encore merci pour votre fidélité, bonne chance à vous tous,

Jean-Jacques