Préalable: le mot “vaccin” ne convient pas pour une stratégie homéopathique puisqu’un vaccin consiste à inoculer un virus atténué ou inactivé pour que l’organisme développe des anticorps qui lutteront plus tard contre le virus “bien vivant” si celui-ci agresse l’orgaisme.
En homéopathie certaines prescriptions peuvent représenter une alternative intéressante mais qui ne peut s’apparenter à l’efficacité du “vrai vaccin”
Je ne suis pas homéopathe, mais j’ai une expérience de l’homéopathie de terrain, essentiellement dans le sport et la gestion du stress, c’est une médecine que je conçois comme un outil que j’intègre dans ma pratique ; tout comme il me paraitrait incongru qu’un homéopathe ne prescrive pas d’allopathie dans le cadre de son exercice.
Le vaccin homéopathique exclusif protège-t-il contre la grippe ? Non je ne le pense pas et ma longue expérience en clientèle et sur le terrain du sport me conforte dans cet avis.
L’homéopathie en complément du vaccin « classique » contre la grippe : oui et encore oui ; je détaille mon expérience dans cet article.
Voici comment je pratique à titre préventif et curatif chez le sportif :
Dès le début du mois d’octobre je recommande la prise d’INFLUENZINUM 9CH non pas en doses, mais en granules : 10 granules en une seule prise une fois par semaine ; un tube granules contient environ 80 granules ; en pratique je prescris seulement 3 tubes granules ce qui assure 5 mois de traitement.
Si un syndrome grippal se présente je prescris alors la prise d’OSCILLOCOCCINUM : une dose toute les 6 heures le premier jour puis une dose matin soir (à distance des repas) pendant 1 à 3 jours.
D’autre part je conseille volontiers la prise de produits naturels immunostimulants de début octobre jusqu’à la fin février : 250 mg de VITAMINE C (un quart de comprimé à 1g, ça revient moins cher !) tous les matins ; puis je conseille d’alterner sur 3 semaines : une semaine de GELEE ROYALE, une semaine de SOUFRE (HUILE DE HARLEM une capsule le soir au milieu du repas ; ou de l’ACTISOUFRE une ampoule par jour) qui protège bien les muqueuses ORL et bronchiques. Et enfin une semaine d’un immunostimulant qui joue sur l’écologie du tube digestif : le BION 3 (un comprimé par jour) ou l’IMMUNOSTIM (un sachet par jour)
MAIS CETTE STRATEGIE NE DISPENSE PAS DE LA VACCINATION « classique » ANTI GRIPPE
(http://www.medecinedusportconseils.com/2010/09/26/vaccin-anti-grippe-et-sport-automne-2010/)
Bonjour Jean-Jacques, merci pour tous vos articles, même si sur celui-ci je “tique” un peu… L’homéopathie présentée comme une “médecine”… etc… Avant tout un fabuleux et lucratif marché! L’effet placebo (le nom commun de l’homéopathie) ayant depuis longtemps fait la preuve d’une efficacité bien réelle!
Mais je continuerai à vous lire! Amicalement
merci pour ce comemntaire Jérome; bon, l’homéopathie c’est pas trop cher quand meêm !! moi je n’ai pas la prétention d’en être un spécialiste mais sur le terrain je remarque qu’il y a des trucs qui marchent: Arnica, Cuprum par exemple; très cdlt; JJ
Bonjour, je trouve que cet article entretien le besoin des sportifs de “prendre quelques choses pour se protéger”, pour avoir l’impression d’être actif. Ne vaut il pas mieux tout simplement expliqué LA VERITE aux sportifs: l’oscillococcinum et ses autolysats de foie et de coeur de canards ne le protègent pas contre la grippe mais lui font perdre de l’argent inutilement. Remarquez les canards pieds nus dans l’eau n’éternuent jamais!
Non sérieusement c’est comme ça que l’on retrouve des patients en consultation qui veulent absolument “un médicament” quand repos, alimentation équilibrée et réhydratation sont les seules vraies solutions pour que leur corps se défendent…
Bonjour et merci pour votre commentaire que bien sûr je publie;
2 choses:
On ne va pas refaire le débat pour ou contre l’homéopathie, et je ne suis pas expert; j’ai simplement observé au cours de mes trente années d’exercice que certains traitements homéopathiques semblent avoir un effet bénéfique, point; et pas que chez les sportifs.
Ensuite pour admettre l’argumentation qui consiste à dire “proposer quelque chose à un sportif c’est lui inculquer la notion qu’il doit prendre quelque chose” je suis beaucoup plus réservé voire hostile à ce type de raisonnement. Cette réflexion, très à la mode par les « temps qui courent » est plus que critiquable et souvent tenue par des personnes qui n’ont pas l’accès au terrain du sport et aux sportifs dont les charges d’entraînement et de compétition sont quasi toxiques pour l’organisme ; bien sûr que la récupération, le repos, l’hygiène du sport, la nutrition, le sommeil, l’épanouissement etc. etc. constituent la base fondamentale à inculquer à un sportif, c’est mon combat depuis 30 ans et j’y consacre beaucoup d’énergie. Et bien évidemment qu’un suivi médico-sportif attentif et régulier représente un des moyens de prévention du sportif, et là je parle de ce que je connais bien et qui est largement validé par la communauté scientifique qui environne le sportif. Ce suivi médical commence même par expliquer à une personne sédentaire qui pratique la marche à pied de veiller à bénéficier d’un bon chaussage, de rencontrer si besoin un bon podologue, et de perdre si nécessaire quelques kg qui vont majorer le risque de survenue d’une gonarthrose ; il existe des ayatollahs du « tout médical », je n’en suis pas ; il existe des ayatollahs du « peace and love et tisanes, et surtout pas de médecins », je n’en suis pas ; cela est un vieux débat sur lequel on ne conclura jamais, rien n’est blanc, rien n’est noir, tout est gris !! sans être aigri ; par exemple je conseille très souvent la consommation d’une tisane sédative avec un peu de miel, peu avant le coucher, pour faciliter l’endormissement et réduire ensuite les hypoglycémies nocturnes souvent corrélées aux réveils nocturnes.
Allez, sans rancune et encore merci d’avoir exprimé votre avis ; cordialement, Jean-Jacques Menuet