SUR CE SITE JE METS REGULIEREMENT EN GARDE LES SPORTIFS SUR LE RISQUE D’ETRE CONTROLE POSITIF sur un controle anti-dopage alors que le sportif n’avait aucune intention de se doper.
Je reprends dans cet article un document très simple et de grande qualité du SITE DU SECRETARIAT AUX SPORTS qui représente une excellente synthèse; A LIRE ABSOLUMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce site : www.sports.gouv.fr sur lequel vous trouverez de très nombreuses informations
Bien sûr ce qui est exposé sur le document de cet article n’est valable QU’A LA DATE DE LA REDACTION DE CET ARTICLE; au sportif de vérifier l’évolution de la liste des produits interdits sur ce site www.sports.gouv.fr ET sur le site de l’AFLD: http://www.afld.fr/ ; à ce propos je rappelle que c’est LE sportif qui sera tenu responsable de la consommation d’un produit interdit.
Un sportif qui participe à des compétitions INTERNATIONALES (même s’il ne s’agit QUE d’une SEULE compétition dans l’année) doit aussi se référer à la législation de l’ “AMA” (Agence Mondiale Anti-dopage) et à sa Fédération internationale.
Je rappelle aussi que les “dégats” médiatiques peuvent être préjudiciables aux sportifs concernés, par exemple pour la consommation de “GINKOR” (médicaments contre l’insuffisance veineuse) qui contient une molécule INTERDITE: l’HEPTAMINOL; cf articles http://www.medecinedusportconseils.com/2010/10/23/heptaminol-ginkor-et-cyclisme-lheptaminol-cest-quoi-ca-sert-a-quoi-dans-quels-medicaments-on-en-trouve-attention-danger/ ET http://www.medecinedusportconseils.com/2010/10/22/heptaminol-frederick-bousquet-que-retenir-de-cette-revelation-en-terme-de-prevention-pour-quun-sportif-ne-soit-pas-controle-positif-alors-quil-navait-aucune-intention-de-se-doper-l/
Ces cas malheureux revêtent cependant une vertu pédagogique de PREVENTION qui est la vocation de ce site.
Sport et médicaments
Ne consommez jamais aucun médicament, même anodin, largement connu ou que vous avez déjà utilisé, sans avoir consulté votre médecin traitant – et la liste des produits dopants – en précisant bien que vous êtes sportif dans le cas où il ne serait pas au courant de votre participation à une compétition, ou à un entraînement en vue d’y participer. Informer tout médecin, dentiste ou pharmacien que vous êtes amené à consulter même de manière ponctuelle, de votre statut de sportif et des restrictions médicamenteuses qui s’y rattachent.
Méfiez-vous ! Un médicament peut ne pas être interdit mais contenir une substance qui se transforme dans l’organisme en une substance interdite décelable si vous ne respectez pas les quantités prescrites. Un médicament librement autorisé sous une forme pharmaceutique, peut très bien être strictement interdit sous une autre. Les compléments alimentaires, particulièrement ceux achetés à l’étranger ou sur Internet peuvent contenir des substances prohibées sans que l’étiquetage ne le mentionne. Les préparations nutritionnelles à base de plantes peuvent également contenir des substances prohibées.
Soyez donc toujours vigilants avec les médicaments que vous ne connaissez pas, en particulier à l’étranger, et hors d’Europe.
N’acceptez jamais d’utiliser ou de détenir des produits non conditionnés, ou sans nom apparent, quelle que soit la personne qui vous les propose, même si ceux-ci vous sont proposés par votre encadrement
Soigner certaines pathologies bénignes :
ATTENTION ! La prise des substances ci-dessous, quelle que soit la forme pharmaceutique du médicament, peut provoquer des réactions allergiques parfois très sérieuses. En cas de réactions anormales juste après l’utilisation du médicament, vous devez sans attendre contacter un professionnel de santé.
* Par conséquent, en cas de phénomènes allergiques à certains médicaments (ou substances) connus par vous, vous devez obligatoirement informer le médecin ou le pharmacien : ces professionnels de santé ainsi informés vous proposeront alors un médicament ne contenant pas l’une des substances auxquelles vous êtes allergique. Les substances ci-dessous, sont commercialisées en France, et constituent simplement des exemples destinés à traiter différentes pathologies bénignes.
Cette liste est simplement une aide, et ne constitue nullement une prescription médicale, ni une recommandation pharmaceutique exhaustive.
En cas de persistance des symptômes, consulter toujours un médecin ou un pharmacien, et informez-les systématiquement de votre statut de sportif.
Douleurs légères à modérées : paracétamol, acide acétylsalicylique, ibuprofène Fièvre légère : paracétamol, acide acétylsalicylique Toux occasionnelle : acétylcystéine, oxomémazine Rhume : phéniramine, paracétamol et acide ascorbique, chlorhexidine et chlorobutanol Allergie : desloratadine, cétirizine Diarrhée : lopéramide Constipation : sorbitol, citrate et laurylsulfoacétate de sodium Brûlures gastriques : hydroxydes d’aluminium et de magnésium, alginate de sodium et bicarbonate de sodium Nausées, vomissements : métoclopramide, dompéridone. Mal de transport : diphénhydramine. Insomnies occasionnelles : zolpidem, zopiclone Antispasmodiques, douleurs digestives : phloroglucinol et triméthylphlorogulcinol, tiémonium, mébévérine Contractures : tétrazépam, thiocolchicoside, mébénésine, méthocarbamol Nervosité : Extraits de plantes utilisés traditionnellement en homéopathie ou en phytothérapie. Hémorroïdes : trimébutine et ruscogénines
Les anti-inflammatoires, à l’exception des corticoïdes ne sont pas interdits. Les antibiotiques ne sont pas interdits, sauf certaines associations (avec du probénécide en particulier). Les antifongiques (traitement de mycoses) ne sont pas interdits.
Liste des produits interdits
Substances et méthodes interdites en et hors compétition (en permanence)
Stéroïdes androgènes et autres anabolisants : ils augmentent la masse musculaire mais aussi l’agressivité. La testostérone et ses dérivés synthétiques sont les représentants majeurs de cette classe
Hormones peptidiques et assimilées : véritables messagers physiologiques, elles possèdent un système d’autorégulation à l’intérieur de l’organisme, afin de respecter l’équilibre hormonal (GH, hCG, EPO, MGFs, ACTH par exemple).
Bêta-2 mimétiques : ils sont tous interdits sauf le salbutamol, le salmétérol exclusivement sous forme d’inhalation à la condition que le sportif ait rempli une déclaration d’usage. Pour toute information sur la déclaration d’usage, veuillez consulter le site de l’AFLD.
Agents ayants une action antioestrogène : ce sont des composés qui modifient le profil hormonal de l’individu.
Agents masquants : ce sont des produits qui ont la capacité de moduler l’excrétion des produits ou de dissimuler leur présence dans les prélèvements effectués lors des contrôles antidopage (diurétiques, hydroxyéthylamidon, épitestostérone, par exemple).
Le dopage sanguin, les manipulations physiques et chimiques ainsi que le dopage génétique sont rigoureusement interdits
Classes de substances et méthodes interdites en compétition Outre les classes de substances énumérées ci-dessus, les classes suivantes sont interdites en compétition :
Stimulants : ils agissent sur le système nerveux central et favorisent l’état de vigilance (amphétamine, éphédrine et cocaïne en sont des exemples).
Analgésiques centraux et narcotiques : ils effacent les signaux d’alerte périphériques comme la douleur et possèdent une action neurologique centrale (morphine par exemple). Il faut signaler que la notion de « substances apparentées » a été retirée de cette classe pour laquelle seules les substances mentionnées sont interdites.
Le cannabis.
Glucocorticoïdes : naturels (cortisol) ou de synthèse, ils diminuent la douleur et l’inflammation. Ils sont interdits par voie générale (orale, rectale, injection intraveineuse et intramusculaire). Leur utilisation sous toute autre forme nécessite une déclaration d’usage remplie par le sportif. (Pour toute information sur la déclaration d’usage, veuillez consulter le site de l’AFLD), à l’exception des préparations cutanées qui sont désormais autorisées.
Classes de substances interdites dans certains sports
Alcool (éthanol) : interdit en compétition seulement, dans certains sports (décret n° 2010-134 du 10 février 2010 – paragraphe P1).
Bêta-bloquants : À moins d’indication contraire, les bêta-bloquants sont interdits en compétition seulement, dans certains sports (décret n° 2010-134 du 10 février 2010 – paragraphe P2).
Quelques points méritent d’être précisés :
Dans un but pédagogique, les seuils de positivité ne sont pas systématiquement mentionnés dans l’arrêté. En effet la notion de seuil revêt plusieurs cas de figure :
• – La substance est autorisée jusqu’à un certain seuil : cette information doit être connue et figure donc sur la liste (exemple : éphédrine, salbutamol…) ;
• – La substance est interdite mais il y a nécessité d’effectuer des investigations complémentaires en cas de résultat positif. La mention du rapport testostérone sur épitestostérone (positivité au-delà de 4) illustre ce propos ;
• – La substance est interdite auquel cas l’existence d’un seuil a pour objectif d’éliminer des résultats faussement positifs dus à certains facteurs tels que l’existence de la substance sous forme endogène (nandrolone), une interrelation entre substances (morphine, interdite et codéine, autorisée), la limite technique de détection de la substance et la notion d’inhalation passive (cannabis). Ces informations sont communiquées au laboratoire antidopage afin qu’il en tienne compte dans le rendu des résultats d’analyse (décret n° 2010-134 du 10 février 2010). En effet, l’insertion de seuils analytiques dans la liste inciterait le sportif à penser, à tort, que des substances telles que la nandrolone et le cannabis sont tolérées jusqu’à un certain seuil.
Dangerosité des substances et méthodes interdites :
L’utilisation des substances dopantes n’est pas sans danger pour le sportif. Certains produits (cocaïne, ecstasy, héroïne, etc.) entraînent une grande dépendance physique et/ou psychique chez le consommateur. D’autres sont des médicaments (EPO, hormone de croissance, insuline) dont l’administration abusive, le mésusage ou le détournement d’usage est à l’origine d’effets secondaires négatifs pour l’organisme.
Stimulants : Ils possèdent les risques de toutes les substances actives sur le psychisme (nervosité, agressivité, troubles cardiovasculaire, etc.).
Stéroïdes androgènes et autres anabolisants : Ils ont des effets masculinisants chez la femme (virilisation) et peuvent entraîner des troubles de la libido, de l’agressivité, des ruptures tendineuses, etc..
Hormones peptidiques et assimilées : Leur utilisation entraîne une dérégulation physiologique interne avec des conséquences à court et long terme. Par exemple, les effets secondaires de l’EPO sont la survenue d’accidents cérébraux, d’hypertension artérielle, d’embolies pulmonaires, etc
Diurétiques : Ils entraînent un état de déshydratation.
Corticoïdes : Leur utilisation entraîne une fragilité des tendons et des muscles, des troubles cardiovasculaires, des ulcères, etc..