Manger du poisson c’est excellent pour le sportif ! C’est excellent pour la santé, c’est excellent pour la performance ! je suis nutritionniste du sport et vraiment je conseille à « mes » sportifs de manger du poisson …
Jean-Jacques Menuet,
–site de conseils en médecine et en nutrition du sport: http://www.medecinedusportconseils.com/
–site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/
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Le poisson comme les produits marins apportent des protéines de bonne qualité ; également des vitamines, des oligoéléments, des minéraux.
Les poissons blancs (cabillaud etc.) sont très riches en protéines et pauvres en graisses.
Les graisses contenues dans les poissons gras (saumon, sardine, maquereau, plichart) sont de bonnes graisses qui sont bénéfiques chez le sportif ; pour leur action anti-oxydante, également leur rôle anti-inflammatoire sur les tendons (prévention des tendinites) ; et aussi ces « acides gras » ont une action sur la membrane des globules rouges qui sera plus « souple » (ainsi le sportif « casse » moins de globules rouges ; également les globules rouges circulent plus aisément dans les vaisseaux sanguins) ; enfin ces « bonnes » graisses vont « nettoyer » les artères avec une action bénéfique contre l’artériosclérose; ces graisses représentent du “bon” cholestérol (appelé HDL)
J’ai pour habitude de conseiller au sportif de manger du poisson blanc 3 fois par semaine ; du poisson gras 2 fois par semaine ; et des moules ou crevettes ou coquilles St-Jacques une fois par semaine.
Il faut apprendre à cuisiner le poisson ; très souvent lorsque j’évoque avec un sportif la consommation du poisson : oui Docteur mais on ne sait pas le cuisiner ; de nombreux sites internet proposent des recettes sympas ; et la cuisson doit rester simple ; la cuisson en « papillote » est intéressante pour conserver les vertus du poisson : ses bonnes graisses, les minéraux, les vitamines ; et … la saveur…
Le poisson et les produits marins sont chers ? Pas tant que ça, et certains produits ne sont pas trop chers ; en poissonnerie il y a toujours un poisson en promotion ; le maquereau ou la sardine c’est abordable. La viande est chère, le fromage aussi et apportent des graisses qui « bouchent » les artères (plaques d’athérome) ; ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas manger de viande, mais le français mange trop de viande ; la viande rouge est également acide et est à limiter à 2 fois par semaine à mon sens.
On dit souvent que la viande contient du fer : oui c’est vrai, et ce fer est intéressant parce que c’est du fer bien absorbé par l’organisme. Mais les produits marins contiennent également du fer, de même qualité.
Bien sûr qu’en tant que médecin je me préoccupe du budget dont dispose le sportif pour manger ; mon « combat » est de dire qu’on peut manger simple et pas trop cher ; le prix d’une pizza, corrélé au prix de revient du « fabriquant » … doit nous amener à réfléchir.
Les crustacés : ils sont intéressants pour leur teneur en protéines peu grasses, mais aussi pour les minéraux et oligoéléments qu’ils apportent. Par contre il faut en limiter la consommation en cas d’acide urique élevé.
Les huîtres : elles représentent un véritable « trésor » pour la santé ; elles sont très riches en oligo-éléments tels que le Zinc et le Cuivre, et beaucoup de sportifs sont carencés. Plutôt que de consommer des compléments alimentaires (chers …) le sportif doit s’intéresser au contenu de son assiette. Bien sûr que ce produit est cher et sa consommation mais le sportif qui peut en consommer une ou deux fois par mois en tirera le plus grand bénéfice. Tenir compte de l’apport en sel. Lire: http://www.medecinedusportconseils.com/2013/12/21/les-huitres-et-le-sport-interet-de-consommer-des-huitres-composition-nutritionnelle-des-huitres/
Que penser de l’effet de certaines campagnes médiatiques orchestrées régulièrement pour « casser » des pans entiers de notre économie : l’épisode de la « vache folle », la folie de la « grippe aviaire », des reportages télé sur le saumon d’élevage, etc. etc. Il faut marquer l’opinion, faire de l’audience ; et ça marche … Alors posons-nous aussi la question de savoir aussi s’il ne faudrait pas se balader avec un masque : polluants, particules inhalées que l’on respire en ville, les « pouets pouets » pour les produits d’entretien et parfums « d’ambiance » divers ; tous les microbes avec lesquels on est en contact tous les jours (à commencer par notre téléphone portable) ; les « ondes » wifi ou du micro-ondes ; les virus que l’on attrape en serrant les mains ou en faisant la bise, etc. etc. Les pesticides, etc. etc. Posons-nous aussi la question de la toxicité de regarder ces reportages télé le soir plutôt que d’aller faire une marche digestive …
Consommer du poisson c’est aussi participer à une démarche citoyenne : l’industrie de la pêche est en grande souffrance ; très souvent les emplois sont précaires ; je vois des patients marins-pêcheurs qui vivent à peine de leur salaire et encore moins de leur retraite ; des veuves de marins qui touchent une retraite de misère ; ces gens souffrent en silence et manifestent rarement dans la rue… Que dire de la pénibilité du travail pour les « ouvriers » de la pêche : l’exposition au froid et à l’humidité ; les marins, le personnel des conserveries, l’ostréiculture : le travail est dur, le dos souffre, les épaules, les poignets, les doigts ; la médecine du travail qui surveille cette population mène des enquêtes qui alarment : tendinites, arthrose précoce. Je n’évoque même pas les marins qui disparaissent en mer …
Voilà, si cet article peut motiver le sportif à consommer plus de poisson !!
Et puis tout autant que le sportif les personnes sédentaires doivent se sentir concernées par ces conseils nutritionnels. Pour terminer aussi par l’intérêt de consommer du poisson quand il faut perdre du poids : en mangeant du poisson 3 à 5 fois par semaine on augmente l’apport protéique (qui participe à la démarche de perdre du « gras »), et on apporte moins de graisses qu’en consommant de la viande ou du fromage…
Jean-Jacques Menuet,
–site de conseils en médecine et en nutrition du sport: http://www.medecinedusportconseils.com/
–site sur lequel sont mises en ligne des séances de sophrologie : http://www.seance-sophrologie.com/
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Bonjour et bravo pour tout le travail accompli sur le site. Très préoccupé par mon alimentation, cet article a tout particulièrement attiré mon attention.
Je m’alimente globalement de façon naturopathe sur la semaine, avec deux repas “jokers” et deux ou trois encas “jokers” (sans tomber dans les festins du moyen âge non plus) car je pratique assidûment l’anglaise avec des compléments cardios d’entretien en roulement (course à pied, natation, vélo en fonction des jours et/ou semaines), et il m’arrive parfois de jouer au tennis.
Je consomme deux fois du poisson par semaine, à raison d’un gras le mardi et un maigre le jeudi, toujours en vapeur ; si j’hésite à passer au dessus, c’est à cause de toutes les recherches que j’ai effectué sur le poisson, qui conseillent de n’en consommer que deux à trois fois par semaine en raison de sa toxicité dûe soit à la chaine alimentaire soit à l’élevage soit à la qualité des eaux (provenance) ; je connais plus ou moins leur toxicité par espèces (privilégier poissons gras et pour les maigres truite colin lieu cabillaud), mais pensez-vous que monter à quatre poissons (2 gras 2 maigres) ne sera pas trop lourd pour l’organisme?
D’ailleurs si je le faisais ce serait pour remplacer de la viande et non des protéines végétales.
Cordialement,
Alexis
bjr et merci pour la sympathie de votre commentaire; effectivement le poisson n’offre pas ttes les garanties en terme de sécurité sanitaire; mais bon …. tout ce qu’on respire dans nos villes et nos maisons, les légumes et les fruits traités, tout ce qu’on touche, etc etc etc; …. Du coup moi je reste qd même ds ce conseils de manger 2XS un poisson blanc et 2X/S un poisson gras; cdlt, jjM